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Exclus de la 36ème promotion de l’EMIA : A quand leur retour ?

Plus de deux ans que certains élèves Officiers d’Active de la 36ème promotion de l’Emia ont été exclus de l’école militaires par les éléments de l’ex-junte au pouvoir.

 

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En effet, exclus pour des raisons peu et même très peu catholiques certains d’entre eux auraient appris qu’ils étaient victimes d’une méchanceté de la part des anciens rois de Kati. Ils étaient aux affaires et disposaient aussi de tous les moyens pour décider et faire ce qu’ils voulaient. La machination a été l’une de leurs épées de gouvernance et des gestions des affaires courantes au sein de l’administration et même de l’armée. Pour certains d’entre eux : chacun a son tour chez le coiffeur Mamadou et raison pour laquelle ils se sont investis à régler ou du moins à mettre de l’ordre dans le désordre qu’eux-mêmes auraient créés. C’est à partir de là que 21élèves de la 36èmepromotion de l’EMIA ont été exclus sans préavis de l’école militaire. Alors deux ans après, la question revient sur la table à savoir quel est le sort de ces élèves militaires ? Plus de deux ans qu’ils  ont été exclus de l’établissement militaire par la branche Sanogo et compagnies qui voudraient faire de la revanche la seule arme de la reconstruction et du redressement de l’Etat et de la démocratie. Rappelons que pendant la transition, les élèves Officiers d’Active de l’EMIA concernés par ces mesures d’exclusion ont multiplié les démarches auprès du ministre de la Défense d’alors, le Général Yamoussa Camara mais n’ont obtenu aucune satisfaction. En son temps, Yamoussa Camara et autres entourés par les serviteurs  du diable passant par le chef d’Etat-major général des armées, Général Dahirou Dembélé ont carrément refusé la résolution du problème. Aujourd’hui encore, les Elèves Officiers d’Active de la 36ème promotion de l’EMIA exclus attendent impatiemment et impuissamment la résolution de leur situation pour la simple raison qu’un décret présidentiel ne peut pas être renié et saboté par des autorités de transition qui ne jouissent d’aucune légitimité constitutionnelle. Une affaire dont la réponse nécessite la bonne compréhension des nouvelles autorités qui dans leurs démarches voudraient rendre justice à tous ceux qui ont été victimes d’une machination militaire.

Moussa Camara

 

SOURCE: L’Orage

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