Le gouvernement éthiopien accuse ces humanitaires de violations des lois en vigueur dans le pays.Médecins Sans Frontières (MSF Hollande), le Conseil norvégien pour les réfugiés et la Fondation Al Maktoume sont les organisations dont les autorisations ont été suspendues pour trois mois.

L’agence éthiopienne pour les organisations de la société civile a déclaré que MSF Hollande et le Conseil norvégien pour les réfugiés ont diffusé des informations erronées dans les réseaux sociaux et sur d’autres plateformes, en dehors du mandat et de l’objectif pour lesquels elles ont été autorisées à opérer.

« Ces organisations ont également employé des ressortissants étrangers sans le permis de travail approprié du gouvernement éthiopien pendant plus de six mois », a fait remarquer l’agence.

Elle a ajouté MSF Hollande a importé et utilisé illégalement des équipements de radio satellite qui n’étaient pas autorisés par l’autorité compétente et les employés ont donc été appréhendés par les forces de sécurité pour avoir utilisé ces équipements à des fins illégales.

De son côté, la Fondation Al Maktoume est accusée de ne pas respecter le protocole sanitaire Covid-19 du ministère de l’Éducation et de gestion nébuleuse de son budget au détriment de l’école éthiopienne.