Après le Burkina voisin, ce serait au tour du Mali d’intégrer le cercle restreint des pays atteints de l’une des épidémies tropicales et virales les plus redoutables au monde. L’information a été distillée par des sources officielles, à savoir la direction nationale de la santé, dont un communiqué fait état d’un cas de dengue détecté à Bamako et de plusieurs autres suspects en études dans les laboratoires. Et le communiqué de prévenir du danger que la maladie représente, tout en instruisant les structures sanitaires de base de la conduite à suivre. Sauf que ledit communiqué, aussi alarmiste soit-il, n’a pas l’air d’être pris au sérieux par les plus hautes autorités. En atteste, en tout cas, son passage sous le boisseau, lors du conseil des ministres consécutif à la sortie pompeuse des structures sanitaires. Mot n’a été pipé, en effet, sur la nouvelle menace en rapport avec une épidémie aussi mortelle que la fièvre provoquée par la piqûre du moustique tigre. Le conclave hebdomadaire a pourtant comme à ses habitudes consacré sa chute à un rappel du chef de l’Etat sur les mesures préventives à observer contre le coronavirus, une menace déjà déclarée vaincue par l’OMS
Rassemblées par la Rédaction
Le Témoin