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Espagne : DEL BOSQUE CACHE UNE «FORET»

Le succès en forme de set est net et sans bavure. Après avoir botté les fesses d’une faiblarde Corée du Sud (6-1), et enchaîné un second succès en autant de tests (3-1 face à la Bosnie), la Roja pense ainsi tenir le bon bout avant le rendez-vous français dont elle est la tenante du titre. Pourtant, alors que le football espagnol truste tous les strapontins européens grâce aux Merengues, Blaugrana et Sevillistas, certains observateurs font planer une ambiance délétère au-dessus de la sélection de Vicente del Bosque.

 

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En cause, les choix du sélectionneur pour sa liste des 23 et la mise au banc de Saúl et Isco, chouchous des rois de la hype. Sauf qu’avec un réservoir inépuisable de talents, il est difficile de critiquer ces sorties du groupe. « Nous avons beaucoup travaillé sur cette liste, bien évidemment. Ce n’est pas le fruit d’un caprice », plaide le technicien qui, contre la volonté d’éditorialistes influents outre-Pyrénées et d’anciens internationaux, est sur le point d’officialiser la prolongation de son contrat jusqu’au Mondial russe. Un paradoxe tout espagnol qui rappelle que les polémiques ne sont pas que du ressort de la France. Bien qu’encore lointaine, la Coupe du monde 2018 occupe une bonne partie de l’esprit de Del Bosque. Car lorsqu’il dégaine sa première ébauche de liste, pas moins de 36 joueurs se retrouvent convoqués à las Rozas, le fief de la sélection. D’un côté, les 25 potentiels représentants de la patrie en France, auxquels il faut ajouter onze jeunes espoirs, convoqués pour goûter, le temps de la préparation, aux exigences du niveau international. Une stratégie qu’expliquent autant la saison prolongée de nombreux internationaux-Colchoneros et Merengues se disputant la finale de coupe d’Europe-que la volonté d’intégration de ces jeunes pousses. « Être dans ce groupe, c’est un premier petit pas pour commencer notre histoire avec la sélection absolue », confirme Diego Llorente, canterano madridista prêté au Rayo Vallecano. Accompagné par Sergio Asenjo (Villarreal), Bellerín (Arsenal), Jony (Sporting), Pau López (Espanyol), Jorge Meré (Sporting), Marco Asensio (Espanyol), Denis Suárez (Villarreal), Williams (Athletic), Fornals (Málaga) et Oyarzabal (Real Sociedad), il pose les premiers jalons de la nouvelle génération. Cette cure de jouvence ne se traduit pas au sein de la liste des 25. Même si Diego Costa – une volonté populaire -, Paco Alcácer, Juan Mata, Javi Martínez et Cazorla, tous habitués aux rassemblements de la Roja, ne font pas même partie du stage en Autriche, elle s’articule autour de centrocampistas plus que solides. Une profusion de talents qui s’offre deux premiers tests solides face à la Bosnie, d’abord, puis face à la Corée du Sud.

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