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Agence du Bassin du fleuve Niger : DES FINANCEMENTS À HAUTEUR DE 105 MILLIARDS DE FCFA

Les partenaires techniques et financiers de l’agence ont fait ces annonces lors d’une rencontre à Abuja avec les ministres des pays membres

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Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Frankaly Keïta, a participé aux travaux de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Autorité du bassin du fleuve Niger (ABN) et de la rencontre des partenaires techniques et financiers (PTF) du Programme intégré de développement et d’adaptation aux changements climatiques du bassin du Niger (PIDACC/BN). Ces deux rencontres qui se sont tenues du 30 mai au 1er juin, à Abuja, la capitale politique du Nigeria, étaient placées sous la présidence de son homologue nigérian, Suleiman H. Adamu, ministre fédéral des ressources en eau du Nigeria et président du Conseil des ministres de l’ABN.

Ont pris part à la rencontre les experts des États membres et du secrétariat exécutif de l’ABN, les partenaires techniques, financiers et scientifiques (Banque mondiale, Coopération technique allemande, Partenariat de l’eau de l’Afrique de l’ouest, Wetlands international Mali) ainsi que le président de la coordination régionale des usagers des ressources naturelles du bassin du Niger.

En prélude aux réunions ministérielles, le Comité technique des experts de l’ABN s’est réuni du 26 au 28 mai pour examiner le rapport de l’audit institutionnel et organisationnel de l’ABN et la nouvelle clé de contribution des États au budget de fonctionnement de l’organisation. Les experts ont aussi étudié un avenant au budget 2016.

Durant leurs travaux, les ministres des 9 États membres de l’organisation ont adopté le rapport de l’audit institutionnel et organisationnel de l’ABN avec la  suppression du passer outre et l’introduction de sanctions du secrétaire exécutif par le Conseil des ministres, ainsi que le principe de rotation dans l’ordre alphabétique des pays dans l’attribution des postes de responsabilité du secrétariat exécutif de l’Agence.

Les ministres ont adopté également la nouvelle clé de répartition des contributions des États membres au budget de fonctionnement de l’ABN. Ainsi, la part de la contribution du Mali au budget de fonctionnement de l’ABN chutera de 20 à 14,7% à compter de l’exercice budgétaire 2017, soit une baisse de 5,3%.

Le budget de fonctionnement 2016 révisé de l’ABN, approuvé par les ministres, passe de 1,670 milliard de Fcfa à 1,817 milliard de Fcfa.

La journée du 1er juin a été consacrée à la rencontre des Partenaires techniques et financiers du Programme intégré de développement et d’adaptation aux changements climatiques du bassin du Niger (PIDACC/BN) dont le budget total est de 274 millions de dollars soit environ 175 milliards de Fcfa. L’objectif global de ce programme est de contribuer à l’amélioration de la résilience des écosystèmes du fleuve Niger et des populations par une gestion durable des ressources naturelles. Il vise spécifiquement à réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger, améliorer la capacité d’adaptation des populations aux changements climatiques, améliorer  la  gestion  des  ressources  naturelles  et  la  gestion  intégrée  des  écosystèmes et protéger la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols. La part du Mali dans ce programme est de 23,6 milliards de Fcfa.

Au terme de la rencontre avec les bailleurs de fonds, un montant total de 211,5 millions de dollars a été enregistré comme annonces de financement. La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé 125 millions, la KfW 34 millions, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) 12 millions. 27 millions représentent l’apport des États membres et 13,5 millions l’apport en nature des populations bénéficiaires.

Pour rendre effective cette annonce de la BAD, les États membres sont invités à envoyer des lettres d’endossement de 4,5 millions de dollars sur les fonds régionaux du Fonds africain de développement (FAD) avant la fin du mois de septembre 2016. Ils devront aussi veiller à la qualité des études préliminaires du PIDACC à travers leur suivi par les structures focales nationales de l’ABN d’une part et à l’inscription des contributions dans leurs budgets de 2017 d’autre part.

Synthèse C. A. DIA

 

Source : L’ Essor

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