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Espace UEMOA : Le règlement N°14 qui menace les population

L’application intégrale du règlement N° 14 pour l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans l’espace UEMOA est source aujourd’hui de nombreuses difficultés qui risqueraient d’avoir des répercussions négatives sur le panier de la ménagère.

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Prévue pour le 1 avril 2017 sur toute l’étendue de l’espace UEMOA, l’entrée en vigueur du règlement N° 14 n’a pas fait objet d’application dans tous les pays. Au Mali, la date a été respectée mais en Côte d’Ivoire par exemple, c’est le 6 avril que les transporteurs maliens ont senti l’application.

Le début de cette application n’est pas reluisant. Il est source d’incompréhension et de tension entre administrateurs chargés de  l’application et les transporteurs. En Côte d’Ivoire, selon des informations, les camions sont bloqués depuis des semaines pour la raison que  les montants prévus à payer dépassent l’entendement des transporteurs qui refusent de se soumettre à la nouvelle procédure.

La confusion par aussi du fait que les chauffeurs disent n’avoir pas de preuves réelles qui prouvent que le poids indiqué une fois sur le pont bascule est vrai, car le sur poids est synonyme de sanction. Ils estiment qu’il doit y avoir un panneau à ce niveau sur lequel le chauffeur peut voir le poids réel de sa marchandise. Ce panneau n’existe malheureusement pas à Zégoua (Mali).

Pour ces raisons, sur l’axe Mali Côte d’Ivoire, les camions sont bloqués sur le sol Ivoirien. Ils refusent de se soumettre à cette nouvelle mesure car trop couteuse.

Selon des sources, la Côte d’Ivoire, qui  a appliqué la mesure 5 jours après les pays voisins, aurait pris exemple sur ces pays-là. Elle a certainement pris ce temps pour voir comment ça se passe à ces niveaux.

Cela est une menace pour le panier de la ménagère. Si les transporteurs payent chers sur la route, il faut aussi s’attendre à une augmentation du côté des commerçants et le pauvre citoyen n’échappera pas à la flambée des prix.

Ce qui est à craindre, cette mauvaise nouvelle apparait à quelques semaines seulement  du mois du jeûne, une période qui a toujours bénéficié l’accompagnement du gouvernement malien.

Kèlètigui Danioko      

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