C’était la première fois pour la catégorie des cadets de s’affronter dans un Open et le moins que l’on puisse dire est que les mômes n’ont pas déçu les spectateurs. Non seulement les jeunes combattants et combattantes se sont fortement mobilisés (plus de soixante escrimeurs ont participé au tournoi), mais ils ont également prouvé qu’ils méritent de participer à un Open, en gratifiant les public du centre Olympafrica de beaux spectacles. La compétition s’est déroulée en deux temps : les éliminatoires et les finales. Venus massivement au centre Olympafrica pour encourager les enfants, certains parents ont passé presque toute la journée sur les lieux et «sans ennuyer», témoignera une inconditionnelle.
La finale féminine qui a mis aux prises Assifa Cissé, sociétaire de l’escrime club du Palais des sports à Diakassa Coulibaly de MIFA (Malian international fencing academy), a été remportée par la première, vainqueur 15-11. La troisième place du tournoi est revenue à une autre escrimeuse du Palais des sports, Aissata Dembélé. Chez les garçons, la finale n’a été qu’une petite promenade de santé pour Bassirou Samaké (centre Olmpafrica), qui a dominé 15-6 Alassane Diallo (Titan). La troisième place, synonyme de médaille de bronze a été enlevée par Souleymane Djiré de l’USFAS.
«Nous sommes très contentes de cette initiative de la Fédération malienne d’escrime (organisation d’un Open pour la catégorie des cadets, ndlr), les enfants le méritent parce qu’ils aiment l’escrime et ont besoin de se tester», dira une mère, à l’issue de la compétition.
Le premier vice-président de la Fédération malienne d’escrime (FME), capitaine Garibou Sagara abondera dans le même sens, en indiquant que l’Open a été organisé pour permettre aux cadets de préparer les échéances. «Les deux finalistes du tableau féminin ont remporté la médaille de bronze aux derniers Jeux africains de la jeunesse d’Alger avec la sélection nationale. C’est à travers ce genre de compétitions qu’elles peuvent progresser», appuiera Garibou Sagara, avant d’adresser ses remerciements au ministère des Sports, au Comité national olympique et sportif (CNOS) et à Malitel «pour leur accompagnement et leur soutien».
S. B. T
L’Essor