La résurrection de l’esclavage dans les sociétés devient de plus en plus inquiétante, selon les ONG et associations de défense des droits humains. Selon l’association «TEMEDT», huit cent mille esclaves restent encore dans l’asservissement au Mali. Face à cette situation, une rencontre internationale de trois jours a démarré ce matin à Bamako.
La session a pour but d’élaborer une loi contre l’esclavage au Mali et en Afrique de l’ouest. Organisée par l’université des sciences juridiques et politiques de Bamako et ses partenaires, cet atelier permettra aux différents acteurs de réfléchir sur les causes de la résurgence de certaines pratiques d’esclavage pour mieux lutter contre ce phénomène.
Pr Bakary Camara Doyen de la Faculté des droits publics à l’Université de Bamako :
Persistance de la pratique de l’esclavage au Mali
Huit cent mille esclaves restent encore dans l’asservissement au Mali. Ce chiffre a été communiqué la semaine dernière par l’association «TEMEDT» lors d’un plaidoyer pour l’éradication de l’esclavage. Cette rencontre tenue à Bamako avait pour objectif de maintenir la pression sur le gouvernement pour l’adoption de la loi qui criminalise cette pratique. Selon les responsables de «TEMEDT», une proposition de loi soumise à l’Assemblée Nationale reste sans suite.
Ibrahim Ag Idbaltanat Président de l’Association «TEMEDT» :
Du côté de l’Assemblée Nationale, le Président de la Commission loi estime que la loi criminalisant l’esclavage au Mali est sur la table de discussion au ministère de la justice. Selon Zoumana N’tji Doumbia, le projet n’est pas encore arrivé à l’Assemblée Nationale.
Source: studiotamani