Henri Kasperczak reste à la tête des Aigles malgré l’élimination du Mali dès le premier tour de la Can 2015. Telle est la décision prise le 6 Février dernier par la Fédération malienne de football.

En place depuis Décembre 2013, Henri Kasperczak garde donc son  poste de sélectionneur des Aigles. Lorsque le Franco-polonais prenait la tête de la sélection nationale, il criait partout que son objectif était de remporter la Can 2015. Henri Kasperczak  donnait ainsi un grand espoir aux Maliens. Lors de sa première conférence de presse, il disait que notre pays ne peut plus se contenter de la troisième place. Parce que les Maliens rêvent désormais du trophée.

«Le Mali a déjà eu ça deux fois, en 2015 il faut chercher autre chose, c’est-à-dire le trophée», martelait sans détour Henri Kasperczak avant d’ajouter : «Quand je regarde le nombre de joueurs maliens qui évoluent actuellement dans les cham­- pionnats européens, je ne peux qu’être optimiste. Il y a la quantité, mais aussi la qualité. Toutefois, c’est le travail sur le terrain qui fera la différence et moi je sais où je vais», jugeait le technicien polonais.

Lors de la Can 2015, les Aigles tombent au premier tour et terminent à la 10e place de la compétition. Malgré cet échec cuisant, la Fédération malienne de football décide de garder Henri Kasperczak à la tête de la sélection nationale.

Pourtant, le contrat du Franco-polonais est clair. Il ne doit être prolongé que s’il fait un bon parcours à la Can 2015.

En Guinée Equatoriale, la sélection nationale sort au premier tour sans signer la moindre victoire. Pire, L’équipe nationale s’est fait rattraper dans les dernières minutes de la rencontre contre le Cameroun et la Côte d’Ivoire.

Le sélectionneur du Mali, Henri Kasperczak, est le principal est responsable de l’échec du Mali à la Can 2015.

Marlgré tout, les plaident le maintien de Henri Kasperczak à la tête de l’équipe pour sa stabilité en vue de la Can 2017 et la Coupe du monde 2018. En réalité, le Franco-Polonais a montré ses limites. Il est très difficile qu’il fasse mieux.

Car, le Mali est sorti au premier tour du fait que le sélectionneur n’a pu corriger les erreurs commises lors des éliminatoires. Aussi, à la Can, la touche de Henri Kasperczak n’a été ressentie nulle part. En 13 matches avec les Aigles -y compris les matches amicaux- il affiche un bilan 3 victoires, 4 matches nuls et 6 défaites. Qui plus est, Henri Kasperczak ne suit pas le champion national.

Il habite en France, vient avec les joueurs et repart avec eux alors qu’il a un logement à l’Aci, payé chaque mois par le gouvernement.

Reconduire Henri Kasperczak ressemble beaucoup à un suicide. A l’heure actuelle personne ne peut parier sur une réussite en 2017 et 2018.

D’ailleurs sa réussite surprendra tous les observateurs.

Ousmane CAMARA

SOURCE : Témoin