La nouvelle étoile montante qui fait des ravages les dimanches dans les lieux de »Sumu » et dans les maquis de Bamako, Rokiatou Koné est en studio pour son nouvel album » Kôsodjalani » qui sera bientôt sur le marché. C’est lors d’un entretien exclusif à Koutiala qu’elle a accordé à l’équipe de Bamako-Hebdo qu’elle a dévoilé cette nouvelle.
Bamako-Hebdo : En quelques mots qui êtes-vous?
Rokiatou Koné dite Rose: Je suis une artiste native de la région de Ségou et issue d’une famille de griots. Mon grand-père chantait comme de nombreux membres de ma famille, mais mon père n’a pas fait le djéliya, il était un agent de la santé en son temps.
Comment êtes-vous venue dans la musique ?
Je suis née dans une famille griotte et j’ai grandi dans la musique. C’est ainsi que j’ai été depuis mon jeune âge passionnée par la musique. C’est cet environnement qui m’a poussé à m’engager dans une carrière musicale.
A quand votre prochain album?
Bientôt mon premier album sera sur le marché. Je travaille actuellement là-dessus depuis le mois de juillet et le nom de l’album c’est » Kôsodjalani » qui relate ma vie et les racontars des individus sur moi. L’album contient également des morceaux-chocs.
Etes-vous mariée ?
Je suis mariée depuis le 4 novembre 2013 et bientôt c’est le premier anniversaire de mon mariage. Mon mari c’est Abou Sacko, un transitaire et nous avons même un petit garçon qui vient d’avoir 4 mois.
Que faites-vous pour plaire à vos fans ?
Je n’ai pas de secret, je m’occupe convenablement de mes fans et c’est un fait de Dieu si je plais à autant de public.
Comment voyez-vous la musique malienne ?
Nous progressons lentement, mais il faut une bonne politique de la part de nos responsables culturels afin de permettre aux artistes d’aller plus loin dans la musique. Les artistes doivent mettre en valeur la musique du terroir.
Il y a un moment, le »Bamana Donguili » était sur le point de tomber dans l’oubli, mais il y a beaucoup d’artistes comme Abdoulaye Diabaté qui continuent à encourager les jeunes artistes à aller dans ce sens. Il faut qu’on se rende compte que la musique bambara peut-être transformée en beaucoup de genre musical.
Quel est l’artiste malien qui vous inspire le plus ?
Je m’inspire beaucoup du doyen de la musique malienne, Abdoulaye Diabaté et de Molobali Traoré de Macina.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans la vie ?
J’aime le bonheur et la paix. Je souhaite à ce que mon pays retrouve la quiétude dans sa totalité. Sachons que le pays était dans une crise dont nous nous relevons progressivement. Si la quiétude continue, tout le monde en bénéficiera du plus riche au plus pauvre.
qu’est-ce que vous détestez?
Je déteste le mensonge et une personne orgueilleuse dans la vie.
Selon des bruits, vous serez une alcoolique ?
Chacun à son problème dans la vie et tout ce que les gens disent sur mon dos ne m’engage pas. Que je prenne de l’alcool, de la drogue ou d’autres choses, chacun à son problème et je ne réagis pas face à ces » on-dit » (NDLR).
Quel est votre dernier mot de fin ?
Je vous remercie pour cet entretien et je profite de vos colonnes pour saluer mes fans et leur dire que je les adore tous. Qu’il sache qu’on ne peut pas plaire à tout le mode.
Entretien réalisé par Oumar Barry.