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Entreprendre ? Quelles clefs pour réussir ?

Créé par «un groupe d’entrepreneurs économiques, artistiques, sportifs et universitaires maliens vivant en France», le réseau MALIDJAMA vise à devenir «un club d’idées, d’initiatives entreprenantes et de rencontres». Quasiment deux ans jour pour jour après son lancement, MALIDJAMA a organisé sa première Conférence-Networking, le samedi 20 mai 2017, en fin d’après-midi, au Musée Dapper (Paris 16ème).

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C’est pour traiter du thème “Entreprendre : les clefs du succès !” que Abraham Sidibé, président de MALIDJAMA, avait invité des entrepreneurs, dont le succès est reconnu et remarquable. Badiri Diakité, plus connu sous le nom Dawala, Fondateur de WATI B., « initialement label indépendant de musique, aujourd’hui également présent dans les domaines de la mode, du sport, du cinéma, du monde associatif».

Abdoulaye Fadiga, champion du monde de boxe Thaï, Fondateur de 50 FOCH, la salle de sport parisienne où s’entraînent sportifs et personnalités du showbiz et de la sphère politique. Mohamed Diakité, Fondateur d’ETHICPHONE (Bondy-93),  qui commence à révolutionner le paysage des paiements et transferts d’argent Afrique-Occident, grâce à une application mobile à mobile.

Julie Abissegué, Fondatrice de ART DESIGN AFRICA (Paris), une «galerie digitale qui permet aux artistes africains contemporains, ou inspirés par l’Afrique, d’atteindre facilement le public». Dorothée Courteurge, Fondatrice de LYDD Consulting (Paris), qui «accompagne les petites entreprises dans leur gestion administrative pour simplifier leur travail au quotidien, et les aider à pérenniser leur activité».

Albert Bouchoucha, Fondateur de DOMOTIZY (Paris), dont le système permet, «à partir d’un smartphone ou d’une télécommande, de chez soi ou à distance, de centraliser toutes les fonctions de la maison ou du lieu de travail». Djantou Élie Baudelaire, Fondateur de AGRITECH France (Nancy-54), un «centre européen d’innovation et de développement technologique, spécialisé dans le conseil, la gestion, la valorisation des agro-ressources en général, et des agro-ressources fonctionnelles en particulier.»

Chaque intervenant a expliqué son parcours personnel et professionnel, les traits de sa personnalité qui l’ont poussé à entreprendre, ses difficultés passées et actuelles, ses erreurs, les leçons qu’il en a tirées, ses réussites. Avec humilité, ils ont tous insisté sur une chose, le succès ne tombe jamais du ciel. Avant toute chose, il faut se connaître et comprendre ce qu’on aime. Au-delà de l’espoir de succès financier, il faut déterminer ce qu’on veut, et pourquoi on le veut.

Être passionné, avoir une idée, un projet, c’est bien, mais rêver ne suffit pas, il faut se battre, travailler, beaucoup travailler. Etudier et analyser le domaine, la branche, qu’on souhaite intégrer. Dimensionner son projet afin d’être crédible aux yeux des financiers, surtout lorsqu’au début, on a les poches presque vides. Il sera toujours temps de le redimensionner si la première étape est franchie avec succès.

Savoir bien s’entourer, se faire confiance, lâcher prise afin de débloquer tout son potentiel pour se propulser vers l’avant. Être ambitieux, avoir de l’audace, voire du culot, ne pas hésiter à foncer, ne pas se décourager, accepter la déception. En cas d’échec, analyser les causes, recommencer en se corrigeant, et surtout travailler, travailler tout le temps, et continuer à travailler beaucoup, surtout lorsque le succès commence à venir. Il est assez rare d’entendre des entrepreneurs raconter leur parcours, donner des conseils, et dévoiler les clefs de leur succès.

Enrichissante, rafraîchissante, dynamisante, voici comment on pourrait qualifier cette conférence qui s’est déroulée en présence de Dr. Abdramane Sylla, ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, de M. Lassana Kouyaté, ancien Premier ministre de la République de Guinée, et de Dr. Oumar Keita, Ambassadeur délégué permanent du Mali auprès de l’UNESCO.

Avant d’assister à cette conférence, le public avait pu bénéficier d’une visite guidée de  «chefs- d’œuvre d’Afrique», l’exposition en cours au Musée Dapper. Dans la soirée, tous ont pu déguster et apprécier le cocktail dînatoire préparé par la jeune Malienne, Fatou Sissoko, en France depuis octobre 2008, patronne du restaurant FAT’SIN DISHES (Vitry sur Seine-94).

Ceux qui ne les connaissaient pas encore ont découvert les jus de bissap, tamarin, gingembre et autres boissons, de MORIBA SAVEURS D’AFRIQUE (Strasbourg-67), société «spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits alimentaires ethniques africains», créée et dirigée par le Malien Moriba Ouendeno, membre actif de MALIDJAMA.

Françoise WASSERVOGEL

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