Les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 observent à partir de ce lundi une grève de vingt-trois (23) jours si les négociations n’aboutissent à aucun accord.
Il ne sera pas question ici de dérouler tous les motifs ayant conduit les syndicats d’enseignants aussi bien au niveau fondamental que secondaire à mettre ensemble pour parler d’une seule voie face au régime d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Entre autres points de revendications syndicales qui constituent le nœud gordien de la question scolaire, on peut citer l’octroi d’une prime de documentation et celui du logement.
Il convient de rappeler que les négociations entre le gouvernement et les syndicats ont effectué plusieurs rounds sans jamais parvenir à un consensus véritable. Le fond de tristesse que les enseignants ne cessent d’évoquer c’est que bien de revendications dorment toujours dans les tiroirs de l’Etat mais aussi le manque de volonté, disent-ils, de la part des responsables de l’éducation et des finances. Il convient de rappeler que depuis fin décembre les grèves paralysent les cours dans les établissements d’enseignement fondamental et secondaire.
Le dernier préavis de grève déposé sur la table du gouvernement s’étendra sur vingt-trois (23) jours allant du 15 avril au 17 mai 2019 soit 552 heures. Il convient de rappeler que ce préavis fait suite à cet autre de quinze (15) jours soit 360 heures. Celui-ci a pris fin vendredi 5 avril courant.
La fatidique question que l’on entend aujourd’hui à toutes les lèvres est : ‘’L’année sera-t-elle sauvée ?’’
Que Dieu sauve l’école malienne !
Fodé KEITA
L’Inter de Bamako