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Enseignement supérieur: le SNESUP déterre la hache de guerre

Dans une lettre adressée au ministre du Travail et de la fonction publique, porte-parole du gouvernement, le Syndicat national de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNESUP) projette d’observer une grève de 48 heures et de 72 heures allant du mardi 10 au jeudi 12 novembre 2020 si ses préoccupations n’étaient pas prises en compte. Dans leur préavis adressé aux autorités nationales, le principal syndicat de l’Enseignement supérieur réclame la satisfaction de sept points de revendication, dont l’application de la grille plancher 1368 et plafond 3000 aux Enseignants-Chercheurs et celle des articles 66 et 97 du Statut des Enseignants-Chercheurs. Les revendications ainsi adressées sont de deux ordres : celles issues du non-respect d’engagements précédents du gouvernement et de nouvelles doléances.

 

Question statutaire
Les revendications consignées dans les points 1 et 2 sont d’ordre statutaire. Il s’agit de l’application de la grille plancher 1368 et plafond 3000 aux Enseignants-Chercheurs ; l’application immédiate des articles 66 et 97 du Statut des Enseignants-Chercheurs en vue de l’augmentation de 20% de la grille indiciaire et de 02 ans de l’âge de la retraite pour les Professeurs/Directeurs de Recherche et les Maîtres de conférences/Maîtres de Recherche et enfin l’application immédiate de la prime de recherche, conformément à l’article 34 du Décret N’2017-0850/P-RM du 09 octobre 2017 fixant les modalités d’application du Statut des

Enseignants-Chercheurs
Quant au deuxième point, il concerne le payement des arriérés d’heures supplémentaires, les tâches liées aux examens et la régularisation des salaires : le payement immédiat des arriérés d’heures supplémentaires et des frais des tâches liées aux examens des structures ; le payement des heures supplémentaires dues aux enseignants permanents exclus de l’arrêté de payement de 2016-2017 et 2018 à la FSEG ; le rétablissement immédiat des retenues arbitraires opérées sur les salaires des doctorants de l’Institut National de Formation en Sciences de la Santé (INFSS) et le déblocage des demandes de Congés de formation ; l’alignement immédiat des salaires des agents fonctionnaires de I’Institut des Hautes Études et de Recherches Islamiques Ahmed Baba de Tombouctou hiérarchisés le 1er octobre 2019 ; l’effectivité du payement des salaires des travailleurs contractuels de l’Institut d’Économie Rurale (IER) par la subvention de l’État.

Le recrutement
et la carrière
La troisième catégorie des revendications des professeurs de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a trait aux questions de recrutement et de carrière. Ainsi, les syndicalistes réclament l’intégration de 59 travailleurs contractuels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique dans la Fonction Publique issus des 502 et la gestion des dossiers des contractuels en instance y compris ceux de 2015-2020 ; la hiérarchisation des Attachés de Recherche et des Assistants par la relecture de l’article 15 du Décret N° 2017-0850/P-RM du 09 octobre 2017 fixant les modalités d’application du Statut des Enseignants-Chercheurs ; l’affectation immédiate des Enseignants-Chercheurs recrutés en 20I7 dans les hôpitaux ; l’effectivité du fonds (Études et Recherche) pour les institutions d’enseignement supérieur et de recherche.

La gouvernance
La quatrième catégorie de revendications est relative à l’effectivité de la régularisation de la situation administrative et financière des agents de l’Institut d’Économie Rurale (IER), du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), de l’Institut National de Santé Publique (INSP), de la FMOS/FAPH, de I’ENI-ABT ; la délégation de pouvoir aux Directeurs des Instituts et aux Doyens des Facultés pour la gestion de leur côté part des ressources propres ; l’annulation de la décision de licenciement des agents du Centre Régional de Recherche Agronomique de Sotuba pour faits de grève ; la signature du décret d’attribution de passeports de service aux enseignants-chercheurs.

Le respect des cadres organiques des structures
Sur un tout autre plan, les enseignants se plaignent du non-respect du cadre organique des structures. A ce niveau, ils revendiquent la nomination immédiate du nouveau Recteur de l‘Université de Ségou et l’élection des Doyens, des Vice-Doyens et des Chefs de DER de cette université ; la nomination du Vice-Recteur de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako OLSHB) ; la nomination d’un Directeur Général Adjoint à l’Institut Pédagogique Universitaire (IPU), au Laboratoire Central Vétérinaire (LCV) et à l’Institut des Hautes Études et de Recherches Islamiques Ahmed Baba de Tombouctou (IHERI-ABT) ; la nomination du Directeur Général Adjoint et des Sous Directeurs à la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DGESRS) ; d’Enseignement Technique et Professionnel (ENETP) ; l’élection des Chefs de DER à l’Institut National de Formation en Sciences de la Santé (INFSS) et à l’Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux (INFTS).
Sur le plan des infrastructures et équipements, les enseignants du supérieur réclament l’acquisition de deux navettes de 52 places au profit des travailleurs du pôle universitaire de Kabala ; la construction d’une cité des enseignants au pôle universitaire de Kabala ; la construction et l’équipement de la bibliothèque universitaire centrale (BUC).
Quant à la question sécuritaire, elle se pose avec acuité, selon le préavis adressé au ministre du Travail. C’est pourquoi le SNESUP exige l’opérationnalisation du Plan de sécurisation de l’espace universitaire ; la sécurisation du patrimoine foncier des Universités, des Grandes Écoles et des Institutions de recherche et l’attribution de blouses et de badges au personnel.
Une ampliation du document a été faite à la présid

Source : INFO-MATIN

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