Les militants du Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) et de la recherche scientifique décident d’observer des grèves perlées à partir de janvier 2014, si le protocole d’accord du 6 mars 2012 n’était pas signé.
«L’heure n’est plus aux négociations vaines ! Il n’y a pas d’autres revendications syndicales qui tiennent. C’est la signature du protocole d’accord du 6 mars 2012 ou rien A», se sont insurgé les militants du Snesup à leur assemblée générale, le samedi 21 décembre à l’ENI.
Le bureau national du Snesup y rencontrait sa base pour taire l’état des lieux des négociations de ses doléances. La dernière rencontre du syndicat avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a suscité la colère des syndicalistes contre le gouvernement.
Le secrétaire général du Snesup, Or. Abdou Malle, a fait le compte-rendu de leur rencontre avec le MESRS le jeudi dernier. «¿6 ministre proposeLes militants et le bureau national du Snesup ont rejeté toute idée de concertations ayant la signature du protocole d’accord et le payement des arriérés d’heures supplémentaires. de nous payer 50 % des arriérés d’heures supplémentaires. Nous en avons proposé 70 %. Il a revu de moins 12 % les indices salariaux que le syndicat propose… 50 points de moins sur l’indice de base et 110 points de moins sur l’indice plafond», a rapporté le Dr. Malle.
La base a rejeté ces propositions. «Quatre ans de négociations pour les mêmes points, c’est assez ! C’est le payement 100 % des heures supplémentaires et la signature du protocole ou lien !», ont scandé les syndicalistes. Les militants ont menacé de .déterrer la hache des grèves perlées à la rentrée 2013-2014.
Le CEN-Snesup a estimé que l’application immédiate des accords du 6 mars 2012 et le payement des heures supplémentaires 2012-2013 et du reliquat des heures supplémentaires 2011-2012 constituent les seuls gages d’une rentrée universitaire 2013-2014 apaisée au Mali.
Aminata Traoré
Source: Les Echos du 23 déc 2013