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Enfin un chronogramme des élections au Mali: Bamako semble désormais avoir réuni tous les ingrédients pour la levée des sanctions à son encontre

Que de chemins parcourus dans la course contre la montre dans laquelle la CEDEAO avait indirectement engagé les autorités de la transition de notre pays depuis le dernier sommet tenu à Accra sur la situation au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Beaucoup d’avancées ont été enregistrées dans un laps de temps en vue de mettre les signaux au vert quant à la levée de l’embargo pesant sur le Mali depuis janvier dernier. La dernière avancée en date est la publication le mardi 28 juin 2022 du chronogramme des élections à venir, celles devant marquer la fin de la transition en cours et le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.

À sa rencontre avec le corps diplomatique accrédité au Mali ; rencontre tenue le lundi 27 juin 2022 dans les locaux de son département, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale S.E Abdoulaye DIOP avait annoncé qu’un chronogramme sera diffusé après consultation des forces politiques. C’est désormais chose faite. Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation n’a visiblement pas rencontré grand obstacle pour faire passer son calendrier comme une lettre à la poste. Les yeux rivés sur le 03 juillet d’Accra, le jeu de la compréhension et des concessions en valait la chandelle pour chaque partie. Du coup, entente a été faite sur un chronogramme selon lequel le collège électoral sera convoqué en octobre 2023 pour l’élection présidentielle dont les premiers et seconds tours sont prévus en février 2024. Les premiers et seconds tours des élections des députés à l’Assemblée nationale sont prévus en octobre et novembre 2023, le référendum au mois de mars 2023 et les élections pour les conseillers des collectivités territoriales sont prévues juin 2023.

Cette dernières avancée s’ajoutant aux précédentes que sont la fixation de la durée de Transition, la mise en place d’une commission chargée de l’élaboration d’une nouvelle Constitution, l’adoption de la nouvelle loi électorale par le Conseil national de Transition (CNT) et sa promulgation par le chef de l’État, la mise en place de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) ; Bamako semble être en droit de voir le verrou de ses sanctions sauter à la toute prochaine occasion qui va s’y prêter.

ANDROUICHA

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