Toutefois, le non-règlement solidaire de leur peine pécuniaire devrait logiquement avoir pour conséquence la saisie conservatoire de leurs comptes respectifs avec le risque d’un arrêt total de leurs sévices sur lesquels reposent toute le système d’Etat. Il y a de quoi, en définitive, trouver une sortie de la crise à l’amiable qui épargne aux deux sociétés la rigueur de l’autorité de la chose jugée. Il nous revient qu’avec l’Etat comme facilitateur des négociations entre les opérateurs et l’association des consommateurs, une dernière chance a été donnée à la possibilité d’une conciliation des protagonistes par l’arbitrage. À en croire la même source, des promesses alléchantes seraient passées par-là, en l’occurrence l’engagement des sociétés à rendre plus liquide le trésor malien par anticipation de plusieurs années du payement des montants dues à l’Etat au compte des ristournes.
La Rédaction