Elle offre les conditions d’accélérer la mise en œuvre de notre politique énergétique en facilitant la mobilisation des ressources.
C’est dans un somptueux hôtel de Marrakech que le ministre de l’énergie et de l’eau, Malick Alhousseiny en compagnie de sa collègue de l’Environnement, de l ‘assainissement et du développement durable, Mme Keïta Aïda M’Bo, a apposé sa signature au bas de la Convention qui marque le lancement de l’Alliance mondiale pour la promotion de l’énergie solaire.
Cet outil marque le premier acte de concrétisation de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. Il est porté par la France en partenariat avec l’Inde. Il va promouvoir l’énergie solaire dans le monde et aidera les pays de l’Afrique comme le nôtre, à rattraper leur retard en matière d’énergie.
L’Alliance regroupe, pour l’instant, plus d’une vingtaine de pays à travers le monde en attendant d’autres signataires. Le ministre Alhousseini a qualifié la convention d’ opportunité inestimable pour le Mali. Il a souligné que « notre pays dispose d’un énorme potentiel énergétique dans ce domaine, compte tenu de son ensoleillement presque permanent toute l’année ».
Ce potentiel est estimé entre 5 et 7 kw/km2. Cette richesse représente une formidable ressource pour réussir notre transition énergétique à travers le système d’hybridation (mixité entre le solaire et le thermique). Notre pays doit tirer le meilleur possible de cette alliance estime le ministre Alhousseiny, car, la charge d’exploitation imposée par le thermique est très forte parce que le Mali importe du diesel.
Le représentant de l’exécutif malien en charge de l’énergie, se félicite de l’adhésion à cette Alliance. Elle permettra à notre pays d’accélérer la mise en œuvre de sa politique énergétique à travers la mobilisation des ressources. « L’union fait la force »,a insisté le ministre Alhousseiny. Cette adhésion illustre la volonté des pouvoirs publics à restituer à chaque malien, en milieu rural et urbain, son droit à l’électricité. L’accès à l’énergie va booster le le développement socio-économique et industriel . Le ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable s’est réjoui de cette initiative. Elle est porteuse d’espoir pour l’Afrique de façon général, et pour notre pays en particulier.
Le ministre de l’Environnement, de l ‘assainissement et du développement durable, Mme Keïta Aïda M’Bo,estime que « de nouvelles perspectives en matière de développement durable s’annoncent pour notre pays ». Compte tenu de sa situation actuelle, le Mali n’a d’autre alternative que de nous développer durablement par la maîtrise de ces technologies, qui sont aujourd’hui une chance pour l’Afrique.
Ce pays fera tout ce qui est en son pouvoir pour se maintenir au sein de cette Alliance en laquelle il place toute sa confiance. Il saisira à bras le corps, toutes les opportunités offertes pour réaliser son développement économique et social durable.
C.A.D.
Source : L’Essor