Le procureur général du Tribunal de grande instance de la Commune IV a ouvert depuis le 10 novembre une enquête après le décès du jeune infirmier de la Clinique Pasteur, provoqué par la maladie à virus Ebola.
De Kourémalé (à la frontière Mali-Guinée) à Bamako, plusieurs personnes ont été entendues et d’autres doivent suivre dans cette affaire dans laquelle le jeune magistrat prévient que « personne ne sera épargnée ». Une indépendance que conteste déjà l’ambassade du Sénégal au Mali, qui crie à la chasse aux sorcières visant un chirurgien sénégalais qui officie dans l’établissement sanitaire au centre de la controverse.
Les diplomates du pays de Macky Sall vont jusqu’à insinuer un complot visant à chercher des boucs-émissaires pour faire sortir d’affaire le promoteur de « Pasteur », pas encore entendu. En tout cas, si la justice ne fait pas son travail, elle ouvre la voie à une justice populaire aux conséquences imprévisibles, car personne ne peut accepter ce que vient de se passer.
DAK