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En un mot : Pourquoi Kidal n’avait plus de choix

 

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Pour une fois, tous les acteurs semblent décidés à aller à la paix. Mais, pour les leaders de la Coordination des mouvements de l’Azawad, la nouvelle attitude est dictée par des problèmes locaux. En plus des menaces terroristes exercées par leur ancien allié Iyad Ag Ghaly, la  sécheresse les inquiète par-dessus tout. Selon des spécialistes, le niveau de la nappe phréatique a considérablement baissé par rapport à l’année dernière entraînant des risques accrus pour les populations.

Les dernières mesures des forages qui alimentent l’adduction d’eau de Kidal menées par le CICR indiquent que certains, qui étaient très productifs par le passé avec des débits avoisinant 20 m3 par heure, ne dépassent pas aujourd’hui 3 m3 par heure. Le tarissement des puits pastoraux a déjà engendré le déplacement des populations et de leurs bétails vers les zones urbaines et les secteurs où se trouvent des points d’eau non taris.

Selon les acteurs humanitaires présents dans la région, faute de réponse adéquate d’ici le mois de mai, ce manque d’eau pourrait poser de graves risques à la santé et provoquer des conflits autour des points d’eau ainsi que des déplacements importants de populations.  Donc, les ex-rebelles ont le dos au mur et risquent de prendre à la gueule la colère des Kidalois qui ne cessent de réclamer le retour de l’administration pour mettre fin au détournement des dons par la CMA.

DAK

 

Source : l’indicateur du renouveau

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