Un meeting très attendu. Celui que le président du haut conseil islamique du Mali, l’imam Mahmoud Dicko, s’apprête à tenir le 10 février prochain prend une nouvelle tournure. L’événement ne constitue pas une menace pour le régime en place.
Les propos tenus par l’initiateur du meeting, donnent l’impression d’un revirement. “Si on fait le procès de quelqu’un, ça veut dire qu’on fait notre procès, puisque nous sommes tous les mêmes. Nous sommes tous interpellés. Nous devrons nous parler“, a-t-il lancé en guise d’apaisement du climat tendu entre ses partisans et le pouvoir.
Cette nouvelle tonalité du leader religieux est-elle en phase avec ses soutiens? Pour nombre d’analystes, l’imam peut bien réviser sa position mais il lui serait difficile de convaincre le monde qui l’entoure.
“Nous voulons rassurer tous et chacun que nous ne pouvons pas mettre ce pays à feu et à sang“, assure l’imam Dicko. Un message qui s’adresse visiblement aux autorités qui voyaient en sa manifestation, un moyen de pression à un moment de crise généralisée. De quoi se demander, quelle garantie le pouvoir a pour maintenir la dynamique d’apaisement ? Surtout de satisfaire Mahmoud Dicko et ses partisans qui réclament des efforts et des clarifications de la part du gouvernement sur un certain nombre de questions d’intérêt national.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau
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