Du 5 au 6 février, le Syndicat national de l’éducation de base (Syneb) a tenu son 6ème congrès ordinaire. A la suite des travaux, le secrétaire général du Syneb, Amadou Coulibaly, a été reconduit pour un troisième mandat de quatre ans.
Les travaux de ces assises ont eu lieu à la Maison des Aînées. Ce 6ème congrès ordinaire du Syndicat national de l’éducation de base avait comme thème central : “ Intégration de tous les enseignants à la fonction publique de l’Etat“. Ainsi, durant deux jours, les délégués venus de l’intérieur et du district de Bamako, ont passé en revue tous les maux qui minent notre système éducatif, avant de procéder au renouvellement du bureau.
Composé de 41 membres, ce nouveau bureau a enregistré la rentrée de 13 nouveaux membres.
Satisfait, le secrétaire général du Syneb a salué la confiance des militants placée en lui pour diriger à nouveau ce bureau. Selon lui, ce mandat est placé sous le signe de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.
Face aux militants, Amadou Coulibaly a affirmé que leur nouvelle plateforme revendicative comporte 21 points. Il s’agit, entre autres, de l’intégration des enseignants à la fonction publique de l’Etat, la gestion des enseignants par l’Etat. Selon lui, cette plateforme revendicative sera déposée sur la table du gouvernement la semaine prochaine.
Au cours de ces assises, les congressistes ont procédé à la relecture des statuts et règlement intérieur de l’organisation. Il a été décidé de créer le Syneb au niveau du secondaire et de l’enseignement technique. “Cette relecture est nécessaire, puisque nous avons certains militants qui ont étudié et qui sont aujourd’hui au secondaire. Tout le monde sait aujourd’hui que le Syneb, porté sur les fonts baptismaux en 1999, s’est focalisé uniquement sur l’enseignement fondamental “, a-t-il-expliqué.
Zié Mamadou Koné
Source: L’Indicateur du Renouveau