Comme jamais, l’Afrique en général et le Mali en particulier, ont été particulièrement attentifs sur l’issue de la présidentielle américaine. On avait, la plupart, souhaité la défaite de Donald Trump à qui on avait prêté une déclaration nous qualifiant, pas totalement à tort, « de pays de merde » et qui s’était peu intéressé au continent contrairement à son successeur qui affiche quelques signaux positifs pour un rapprochement avec le continent africain traité avec un « respect mutuel ».
Lequel montre son « engagement » sur les questions de démocratie, de sécurité et d’économie et comme en 2014 sous Obama, un sommet de chefs d’Etats africains, pour nouer des liens concrets avec ses homologues africains avec l’expertise de grands noms de la diplomatie américaine, comme le diplomate Nicolas Burns ou Susan Rice, l’ancienne chargée d’affaires africaines sous Bill Clinton.
Mais, ne l’oublions jamais : il reste un président américain élu par les Américains pour défendre les intérêts américains. Comme pour Barack Obama, on risque d’avoir des déceptions si on perd cette réalité de vue. Alors à nous de nous prendre d’abord en charge avant de compter sur les autres.
DAK
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