Mauvaise passe pour la Mission des Nations unies au Mali, désormais entre l’enclume des populations de Gao et le marteau des terroristes du MNLA. En fait, au sud comme au nord, les agissements  de la mission onusienne ne cessent d’être décriés. Il y a une semaine, le camp de la Minusma en plus d’être visé par un attentat meurtrier, a vu ses éléments violemment pris à partie par les populations de Kidal, manipulées par les leaders du MNLA et du HCUA.

Lundi comme hier mardi, à Gao, des milliers de jeunes ont manifesté contre la Minusma, parce qu’ils l’accusent de tenter d’affaiblir militairement Gatia, qui se bat pour l’intégrité du Mali contre les rebelles avec la conclusion d’un accord le week-end dernier sur la création d’une « Zone temporaire de sécurité » dans la localité de Tabankort, contrôlée par des mouvements favorables à Bamako.

Une situation provoquée par la mission de l’ONU dont le double jeu et la légèreté notamment la signature d’un accord avec des bandits armés sur le territoire malien en l’absence des autorités légales est une forfaiture qui mérite d’être dénoncée. En tout cas, et plus que jamais, elle marche désormais sur des œufs car les autres populations ne veulent pas se laisser imposer les désirs de quelques groupuscules surtout qu’on peut dire désormais pour mater les manifestants à Kidal, on use des gaz lacrymogènes contre les balles réelles à Gao.

DAK