Dans une lettre en date du 16 mai dernier, le ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou a tenu à adresser ses remerciements à la direction générale des impôts (DGI), aux responsables ainsi qu’aux agents pour l’atteinte des objectifs de recettes 2024.
« L’examen du tableau définitif produit le 31 décembre 2024 par la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique relativement aux encaissements et recouvrements de recettes budgétaires effectués au titre de l’exercice 2024, m’a permis de constater que la direction générale des Impôts a réalisé un montant de francs CFA 1318,579 milliards sur un objectif assigné de 1 260 milliards de francs CFA », a exprimé le ministre de l’Economie et des Finances. Selon lui, il en résulte ainsi un taux de réalisation de 105% et un excédent de 58,579 milliards F CFA. Et le ministre de dire, « je saisis cette occasion pour vous (direction générale des impôts) adresser mes félicitations. Je joins à ce témoignage du mérite l’ensemble des responsables et agents des différents services relevant de la direction générale des Impôts ». A cette occasion, Alousséni Sanou a exhorté la direction générale des impôts, les responsables et les agents à pérenniser les efforts entrepris pour la satisfaction des besoins de l’Etat. « Je vous encourage également à persévérer dans cette voie qui, du reste, est la seule à permettre le financement pérenne et durable des nombreuses et ambitieuses politiques publiques initiées par le gouvernement et de relever les nombreux défis de l’heure », a-t-il mentionné dans cette lettre de félicitation. Par ailleurs, la question ne mérite-t-elle pas de se poser à savoir si les mêmes responsables seront, encore cette année, en mesure de dépasser ces encourageants résultats engrangés l’année dernière ? Il sied de rappeler que cette lettre de félicitation est adressée à la DGI alors que le Mali continue de faire face à de nombreux défis, dont l’insécurité et ses répercussions sur le quotidien des Maliens, la crise diplomatique opposant le Mali à certains pays voisins, le désaccord régnant entre l’Etat et certains opérateurs miniers, la fermeture de nombreuses entreprises pour manque d’électricité…
Mamadou Diarra
