Les pourparlers entre le gouvernement et les mouvements armés piétinent pour dire bloquent. Quatre jours après leur reprise, on n’a pas avancé d’un iota.
Bien au contraire. On note même un recul puisque la question du fédéralisme est remise sur la table par le MNLA et ses alliés alors que le document de synthèse de la médiation, censé être la base du futur préaccord, n’en parle point.
Une volte-face des groupes armés qui est encouragée par les tergiversations de la médiation internationale qui doit imposer que les éléments de discussions soient seulement ceux qui sont prévus par le document de synthèse.
La volonté de sabotage des discussions est déjà traduite par l’absence, sinon le boycott du début des échanges par le leader du HCUA, Algabass Intalla. Tout ce micmac entraîne le blocage de l’agenda qui prévoit la signature d’un préaccord aujourd’hui.
Avec ces individus qui savent qu’ils n’ont rien à gagner ni dans la paix ni dans une régionalisation puisque inconnus, rejetés ou minoritaires dans les régions dont ils prétendent être les porte-paroles, il faut s’attendre à tout.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau