La preuve, certains retraités (domiciliés à la BNDA, la Bicim, à la BIM et à la BOA pour ne citer que celles-ci), ont toutes les peines du monde à toucher leurs pensions faute de liquidité. Les banques expliquent aux retraités que le problème est au niveau de lINPS qui se défend que les bordereaux sont au niveau des banques. Il en est de même pour les chèques remis aux femmes salariées en congés de maternité. Ces chèques sont tout le temps rejetés. Des dépenses de dizaines de milliards de factures impayées des fournisseurs sont gardées au niveau de l’agent comptable pour rééquilibrer sa trésorerie. Il ne peut les payer faute de liquidité.
Certains avantages accordés au personnel comme la prime de rendement qui est trimestrielle pour les quatre trimestres 2018 ont été payés au personnel en même temps que le salaire du mois de février faute de liquidité. Les indemnités de départ des agents admis à la retraite le 31 décembre 2018 ont été payées en mars. Leurs pensions ne sont pas encore liquidées. Les allocations familiales de plusieurs sociétés et entreprises de la place restent impayées, les agences principales leur disent en longueur de journée que cest au niveau de la direction.
Pour ne rien arranger, il y a 8 milliards de cotisations non recouvrées pour ce mois de mars sur une prévision de 15 milliards. Le budget nest quun écran de fumée, car en 2018 il y a eu un manque à gagner de près de 10 milliards de francs CFA. Ils lont augmenté encore. Désormais, cest avec des découverts que les fins du mois sont arrondies à lINPS, mais pour combien de temps ? Allez savoir puisque tous les tenants du pouvoir ont décidé dachever la vache laitière.
DAK
L’Indicateur du Renouveau