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ASSEMBLEE NATIONALE : Le gouvernement risque une motion de censure

Des questions écrites et orales, l’interpellation du gouvernement et même une motion de censure attendent le gouvernement à l’Assemblée nationale. Les députés en ont marre de la grève illimitée des enseignants et de la dégradation de plus en plus de la situation sécuritaire.

L’Assemblée nationale a ouvert hier sa deuxième session ordinaire de 2019. A l’ordre du jour, l’examen de 58 projets et propositions de loi dont le projet de loi portant loi constitutionnelle. Mais en attendant, plusieurs députés entendent interpeller des ministres sur les questions brûlantes du moment que sont : la crise scolaire et la dégradation de la situation sécuritaire. Certains ont même déjà saisi le bureau de l’Assemblée. C’est le cas de Bafotigui Diallo qui a transmis AU bureau depuis le 6 mars, des questions écrites à l’attention du ministre de l’Education nationale.
Hier, Zoumana NTji Doumbia aussi a fait part de son intention d’interpeller en questions orales les ministres de la Défense et des Anciens combattants et celui de l’Education nationale.
« Le bureau de l’Assemblée nationale prévoit aussi d’interpeler le gouvernement sur les mêmes questions de grèves des enseignants et la situation sécuritaire dans le centre. Si le bureau maintient son interpellation gouvernementale, je renonce à mes questions orales », a confié Zoumana NTji Doumbia, député élu à Bougouni et président de la Commission des lois.
Belco Bah est lun des députés qui ont aussi renoncé à leurs questions orales au profit de l’interpellation gouvernementale. « Le bureau de lAssemblée va décider demain (aujourd’hui Ndlr) l’interpellation du gouvernement au cours de la réunion des présidents », a confirmé lhonorable Bah.
A l’ouverture de la session en présence du Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale a regretté la recrudescence des violences dans le centre du Mali. Issaka Sidibé a félicité le président de la République et le gouvernement d’avoir pris « des mesures supplémentaires de sécurité adoptées à la suite de ces actes crapuleux ainsi que les changements effectués au sein de la hiérarchie militaire ». S’agissant de la crise scolaire, le président de l’Assemblée nationale a qualifié la situation de« déplorable voire alarmante ». « Il faut y remédier de toute urgence pour que les enfants maliens reprennent sereinement le chemin de l’école! », a-t-il insisté.
Selon des sources concordantes, le Premier ministre et son gouvernement seraient visés par une motion de censure initiée par un député du Rassemblement pour le Mali (RPM).La motion qui doit être signée par au moins 15 députés n’est pas encore parvenue au bureau de l’Assemblée. Des négociations sont en cours au sein du groupe parlementaire du parti au pouvoir pour que le député en question puisse renoncer à son projet qui risque de mettre le feu aux poudres.

Maliki Diallo

L’Indicateur du Renouveau

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