La crise scolaire prend une nouvelle tournure, selon les dernières informations émanant du cabinet du ministère de l’Education nationale, le ministre de tutelle Abinou Témé aurait opté pour une année blanche.
Après plusieurs tentatives de désamorcer la crise qui secoue le milieu scolaire, le ministre de l‘Education nationale, Pr. Abinou Témé, ne serait plus disposé à négocier avec les syndicalistes pour sauver l’année scolaire qui inquiète déjà l’opinion nationale et internationale.
L’information a futé du cabinet du ministre à travers certains de ses plus proches collaborateurs. Sentant son intention de sacrifier des fils de la nation, il aurait été approché par des personnalités de sa formation politique pour un plan B : négocier autrement une sortie de crise pour sauver l’année scolaire en péril.
Le ministre Abinou Témé aurait refusé cette pratique peu orthodoxe pour sauvegarder son intégrité morale. Après son refus de suivre les consignes du parti, le cabinet, constitué d’hommes politiques qui œuvrent pour la sauvegarde du régime, aurait pris les choses en main pour rapprocher les syndicalistes. Ces derniers auraient, lors d’une rencontre avec ce groupe restreint de choc du ministère, ont refusé toute offre de la part du département visant à les corrompre pour abandonner une lutte commune. Cette information a été confirmée par des syndicalistes que nous avons rencontrés quelques heures avant de mettre sous presse cet article.
La situation de l’école reste confuse au vu de la mauvaise foi des parties à accorder leur violon. Le gouvernement soutient la thèse de la tension de trésorerie, ce que les syndicalistes ne veulent pas entendre et exigent de sa part une proposition pour une sortie de crise. Il faut rappeler que les points de désaccords sont en partie pécuniaires.
Au vu de l’évolution du dossier au niveau du département, difficilement Abinou Témé et ses proches collaborateurs auront une solution pour éviter le pire ; à savoir l’année blanche.
En tout cas, les syndicalistes se disent résolus à faire aboutir cette lutte pour le bien-être de leur corporation. En outre, ils dénoncent les violations de droit de grève par le gouvernement qui a décidé de suspendre les salaires des enseignants qui ne sont pas payés depuis deux mois. Une bien curieuse manie de négocier !
Rédaction