Les généraux français n’ont certainement pas tort quand ils affirment disposer des preuves de collusion entre certains membres des groupes armés signataires de l’accord de paix et les jihadistes au nord et au centre du pays.
Ces soupçons – disons ces accusations – sont confortées par l’inaction des ex-rebelles face aux rebelles dans les régions qu’ils estiment sous leur contrôle et par leur silence face aux récurrents massacres des civils. Pas la moindre condamnation des attaques contre les civils comme pour confirmer l’adage “qui ne dit mot consent”.
Pourtant, ils sont prompts à réagir quand leurs combattants sont arrêtés par les forces françaises ou quand celles-ci font des descentes dans les repaires de complices de terroristes qui baillent les groupes armés. On n’a jamais entendu parler d’une condamnation de la CMA après des attaques terroristes contre les forces maliennes ou internationales.
Il est temps que la communauté internationale ouvre les yeux sur le double jeu des ex-rebelles et que le gouvernement hausse le ton. Ça ne peut pas continuer.
DAK
Par L’Indicateur du Renouveau