En cette fin de mandat, le régime d’Ibrahim Boubacar Kéita ne manque pas d’occasion pour redorer son blason. Des événements non négligeables se sont succédé ces derniers mois qui laissent les esprits avertis de la scène politique sur leur faim.
Dans cette foultitude d’événements, beaucoup de gens se souviennent de la donation de 150 ha au guide d’Ançardine Chérif Ousmane Madani Haïdara à la célébration du Maouloud au stade du 26-Mars le 8 décembre 2017. Du geste politique diversement apprécié par les Maliens, le retour d’ATT au bercail le 24 décembre 2017.
Avec le remaniement ministériel et Soumeylou Boubèye Maiga à la tête du gouvernement, tous les chefs de partis ont été maintenus : Tiéman Hubert Coulibaly président de l’UDD, Housseyni Amion Guindo, président de la Codem, Tiémoko Sangaré président de l’Adéma, Amadou Koïta, président de PS/ Yelen kura, et le rapprochement de Bocary Tréta, supposé être dans les jours à venir conseiller spécial à la présidence, président du parti au pouvoir.
La Loi d’entente nationale annoncée est vue par certains adversaires politiques comme une façon de mettre ses empreintes politiques sur les hommes indirectement liés à la crise qui secoue le pays depuis 2012.
La fourniture de 13 000 tablettes aux étudiants d’ici à mi-février 2018 pour une valeur de plus de 3 milliards de F CFA et la création de centres de télécommunications dans les milieux ruraux, périurbains et urbains pour plus 2 milliards à fin de matérialiser une promesse faite par le président de la République aux étudiants le 16 juin 2016 lors du sommet des ministres de l’Enseignement supérieur de la Francophonie sur le financement du numérique tenu à Bamako sont, entre autres, des engagements sujets à caution surtout à l’approche des élections présidentielle et législatives.
DAK
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali