Ce qui s’est passé ces six dernières années à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) se passe de tout commentaire. Couvert par des barons du pouvoir, l’ex-DG s’est livré à une véritable casse de la structure centrale de la retraite dans notre pays.
En plus du recrutement, basé sur le népotisme, de plus de 700 agents, dont une large majorité possède un diplôme d’études supérieures, le nommé Bréhima Noumoussa Diallo a totalement dilapidé les fonds allant jusqu’à casser les dépôts à termes de dizaines de milliards dans différentes banques. Alors que le ministre Lassine Bouaré, son prédécesseur, avait laissé plus de 150 milliards de F CFA de liquidités, il ne reste que des dettes aujourd’hui à l’INPS.
On déplore l’achat injustifié de domaines fonciers à des prix exorbitants et des équipements dont l’INPS n’aurait plus besoin. On parle aussi d’un marché fictif de 12 milliards de F CFA. En attendant la transmission du dossier au procureur du Pôle économique de Bamako, ce sont les pauvres retraités qui souffrent le martyre et les assurés de la Canam qui n’a jamais reçu les sous prélevés au compte de l’Assurance maladie obligatoire.
DAK
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