Il m’a été dit que l’enfant n’a pas de défaut : soit il est malade, soit il a été mal éduqué. Alors n’accablez pas nos pauvres rejetons parce qu’ils fraudent à leurs examens ! Ils ne sont que la perpétuation de la culture de la facilité qui a permis à des hauts placés d’acheter des sujets, des diplômes et même des boulots, voire des postes à des enfants nourris déjà aux deniers publics détournés et élevés avec la philosophie que la fin justifie les moyens, donc d’absence totale d’éthique.
Ils seront les vrais héritiers d’une société qui a érigé le népotisme, le clientélisme, l’enrichissement illicite et la corruption… au rang des normes. Enfin, ils rendront hommage à tous ces tocards bombardés ministres, directeurs et autres décideurs parce que copains, fils, filles, cousins, cousines… En un mot : proches d’un gros bras. Malheureusement une fois de plus, ce sont les pauvres qui payent le prix fort de la mise à mort du mérite. En tout cas, ce ne sont pas leurs enfants qui ont accès ou ont eu accès aux sujets du DEF hier et aujourd’hui.
DAK
