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En un mot : IBK sur ses grands chevaux

On apprend que les choses ne s’arrangent pas entre Bamako et Paris après qui les Maliens en veulent toujours. Selon différentes presses, après le massacre de huit hauts fonctionnaires dans les locaux du gouvernorat de Kidal, le chef de l’Etat est très remonté contre son ami et frère socialiste Français Hollande, car « ne comprenant pas » comment la France peut encore lui demander de négocier avec les bandits armés du MNLA, complices des terroristes d’Aqmi.

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IBK a du mal à digérer le fait que la France lui demande encore de négocier avec les chefs du MNLA qu’il tient pour « responsables directs » de l’assassinat sauvage par balle ou égorgement dans les locaux du gouvernorat de Kidal, le 17 mai, de huit hauts fonctionnaires parmi lesquels on déplore un préfet et trois sous-préfets.

Un de ses proches, cité par JA, s’interroge : « Paris a-t-il négocié avec les assassins du préfet Erignac ? » A Koulouba, c’est donc le cœur meurtri qu’on s’achemine vers les négociations. Mais, IBK ne doit pas oublier que, comme a décrété le plus emblématique de ses leaders au 20e siècle, le général Charles De Gaulle, « la France n’a pas d’amis, mais des intérêts ».

DAK

SOURCE: L’Indicateur du Renouveau
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