Tristement célèbre, Abou Al-Hammam a bien été abattu par les forces françaises. Le décès de sa mort a été annoncé par l’Etat-major des armées françaises mais aussi confirmé par ses proches. L’Algérien Jamal Okacha alias Abou Al-Hammam a été tué par un raid qui a visé un convoi dans lequel il était ce jeudi 21 février. A en croire plusieurs sources, les frappes de l’armée française sont survenues dans une localité dénommée Elakla. C’est une zone désertique habitée par des nomades, elle se trouve à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou.
Quel impact sur la lutte contre le terrorisme ? Beaucoup, dans la mesure où Abdelmalek Droukdel le nomme le 3 octobre 2012, Djamel Okacha pour lui succéder comme “émir du Sahara “. Il commande alors l’ensemble des forces d’Aqmi dans le Sahel. Puis, c’est en 2003 ou en 2004 qu’il regagne le Nord du Mali et le Sahel. Alors sous les ordres de Mokhtar Belmokhtar, il participe à la fondation de la katiba “Al-Moulathamoune”.
En 2009, il est à la tête de sa propre katiba “Al Fourghan ” avec laquelle, il assassine à Tombouctou le colonel Lamana Ould Bou, chef de la DGSE malienne au Nord-Mali, ce qui le fait se brouiller avec Mokhtar Belmokhtar. Le 2 avril 2012, les forces jihadistes d’Ansar Dine et d’Aqmi menées directement par Djamel Okacha, Iyad Ag Ghali, Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar entrent dans Tombouctou. Après le déclenchement de l’Opération Serval en janvier 2013, Djamel Okacha quitte Tombouctou avec ses hommes peu de temps avant l’arrivée des Français. Il aurait ensuite pris part à la bataille du Tigharghâr, selon une source jihadiste de l’agence Sahara Medias. Une grosse perte pour les groupes armés terroristes et une grande victoire contre le terrorisme.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau