“Pour quelle raison les autorités veulent dissoudre notre association ?”, s’interroge M. Toloba qui renchérit : “L’Etat n’a pas créé Dan na Amassagou. Comment peut-il dissoudre une association qu’il n’a pas créée. Travaille-t-on dans ses (Etat) règlements ?” Son raisonnement est simple : “Si ceux qui sont dans la forêt déposent les armes, Dana Na Amassagou fera aussi de même. Tant que cela n’est pas fait, on ne déposera pas les armes”.
Plus nuancée, Dan Na Amassagou demande que l’armée vienne sécuriser la zone. Comme pour faire profil bas, le responsable de Dan Na Amassagou ajoute que “si l’armée est présente pour sécuriser la zone, vous ne verrez personne combattre qui que ce soit”. Peut-on dire que la donne a changé pour quelqu’un qui avait ouvertement dit être en rébellion contre le pouvoir central ? On peut constater qu’en l’espace d’une semaine, le discours des responsables de Dan Na Amassagou a évolué, ce qui porte à croire qu’ils chercheraient une porte de sortie.
DAK
L’Indicateur du Renouveau