C’est une lapalissade de dire que le courant ne passe plus entre IBK et ses camarades de la majorité présidentielle. Lors de leur rencontre, jeudi dernier à Koulouba, le chef de l’Etat n’a pas hésité à dire sa déception sur leurs agissements qui n’ont rien à envier à ceux de l’opposition qui est dans son rôle de critique.
La rupture est d’autant consommée que le président est convaincu que ses alliés veulent l’affaiblir, en écartant ses proches que des leaders du RPM n’ont jamais accepté à ses côtés depuis la campagne présidentielle.
Un dessein qui expliquerait les appels aux sanctions du président de la majorité présidentielle, auto-proclamé ami de 30 ans d’IBK, Boulkassoum Haïdara pour le nommer, déçu par son échec aux législatives et ses difficultés à être membre sinon futur président du Conseil économique, social et culturel.
En tout cas, la majorité présidentielle n’existe que sur le papier puisqu’elle incapable de remplir une petite salle de conférence et reste obsédée par l’accaparement de tous les postes juteux du pays. Elle ne vise plus la Primature seulement, mais tout le pouvoir. A commencer par la présidence.
DAK