Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

EN TOUTE CONVIVIALITÉ AVEC LE MONDE DES MÉDIAS

Après les diplomates accrédités dans notre pays, les responsables des médias ont eu l’occasion, vendredi dernier, de présenter leurs vœux de nouvel an au chef de l’Etat. Comme il en a été ainsi tout au long du marathon des présentations de vœux, la cérémonie s’est déroulée dans la salle des banquets de Koulouba en présence du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga et de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Economie numérique et de la Communication Harouna Modibo Touré.

Le président du Comité national de l’égal accès aux média d’Etat, Abdoulaye Sidibé, celui de la Haute autorité de la communication, Fodié Touré, ainsi que le représentant du président de la Maison de la presse, Alexis Kalambry, ont unanimement salué l’accompagnement du chef de l’Etat qui a toujours clamé le caractère exigeant du métier de journaliste en invitant les hommes de média à cultiver la rigueur et l’excellence. Abdoulaye Sidibé qui avait prononcé l’oraison «ante mortem» de sa structure lors de la précédente cérémonie de présentation de vœux, a dit son bonheur de renouveler l’exercice. Pour cause, le CNEAME est une structure dont la mort était annoncée avec la relecture de la Constitution, a rappelé avec un brin d’humour Abdoulaye Sidibé.
En attendant, il promet que toute son équipe reste mobilisée « pour l’accomplissement de la mission ». Durant l’année écoulée, le CNEAME a joué sa partition dans la bonne organisation de quatre élections législatives partielles et communales. Et la structure entend maintenir cette dynamique en 2018, une année d’élections (locales, présidentielle, législatives). L’orateur n’a pas dissimulé sa joie de voir notre « confrère » Soumeylou Boubèye Maïga choisi pour conduire à bon port le bateau de l’action gouvernementale.
Le président de la HAC a, comme son homologue du CNEAME, formulé des vœux de bonheur et de santé au président Kéita, avant de saluer son attachement indéfectible au bon fonctionnement des institutions de la République. «Aujourd’hui, s’est il réjoui, la HAC dispose des moyens nécessaires à l’accomplissement de sa mission. Ainsi, tous les objectifs que la structure s’était assignée pour 2017 ont été atteints». Un rapport d’activités sera bientôt présenté au chef de l’Etat, a annoncé Fodié Touré, pour qui le bilan de l’année écoulée est très satisfaisant.
Il citera, entre autres, l’amélioration du cadre législatif réglementaire et l’élaboration de modèles de conventions qui régissent aujourd’hui ses relations avec les services de communication audiovisuelle. Il y a aussi l’assainissement de l’espace audiovisuel à travers la fermeture de plus d’une cinquantaine de radios privées qui émettaient sans autorisation. A cette liste, il a ajouté le lancement des appels à candidatures pour l’établissement de radios privées, de services de distribution et de télévisions privées.
Le représentant du président de la Maison de la presse, Alexis Kalambry n’a pas dérogé à la formule de vœux habituelle de santé et de succès pour le chef de l’Etat et aussi de paix pour notre pays. Il s’est félicité de l’amélioration de la pratique de la presse dans notre pays. Selon lui, cette embellie, après les années chaudes de 2012 et 2013, est le fruit de l’engagement des pouvoirs publics. C’est pourquoi il a remercié le président Kéita pour avoir honoré son engagement de porter l’aide publique aux médias à 300 millions de FCFA dont 15 millions consacrés à la relance de l’autorégulation.
«La presse apprécie à sa juste valeur cette augmentation», a déclaré Alexis Kalambry qui signale tout de même que cette enveloppe reste insuffisante en comparaison à celles de pays voisins comme le Sénégal et le Niger. Il a donc invité le chef de l’Etat à poursuivre ses efforts d’augmentation de cet appui qui demeure la seule bouffée d’oxygène pour la Maison de la presse qui dispose d’un important projet de monitoring et de formation pour un meilleur accompagnement du processus électoral. En réponse, Ibrahim Boubacar Kéita n’a pas fait mystère de l’intérêt qu’il a toujours accordé au monde des médias et à ses productions journalières. «Serait sot l’homme d’Etat, quel qu’il soit, qui méconnaitrait l’importance de la presse», a martelé le chef de l’Etat qui a rappelé le caractère exigeant du métier de journaliste qui «ne peut et ne doit pas être exercé par qui le veut». «Ne s’y aventure pas qui veut», prévient-il.
La transition était toute trouvée pour appeler les journalistes à «cultiver la rigueur et l’excellence». «Ayons la modestie de lire et d’avoir toujours à portée de main un petit Larousse», a sagement conseillé le chef de l’État qui s’est réjoui de l’avènement de la toute nouvelle école de journalisme.

I. D.

 

Source: Essor

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance