Plusieurs centaines de femmes ont scandé des slogans hostiles au préfet, le colonel Mady Kama Diawara, appelant à son départ. « Nous ne voulons plus du préfet. Il ne fait que diviser nos populations. Nous voulons qu’il démissionne »
. Les relations déjà difficiles ces derniers mois se sont à nouveau tendues suite à l’incarcération de deux responsables de l’association de Dagakané Bakary Diambou et Toumani Traoré. Le sit-in visait à obtenir leur relaxe, faute de quoi le mouvement s’inscrirait dans la durée, ont-elles averti.
Les manifestantes venues des communes du cercle répondaient ainsi à l’appel de la présidente nationale de l’association Bayedia Mody Doucouré résidant en France.
Ségou s’adjuge la 1ère place
Accueil délirant réservé à la troupe
Une compétition, pour départager les meilleures À travers chants et danses, pièces de théâtre de chaque région, les participants ont pu s’exprimer culturellement parlant pendant dix jours. Et dimanche dernier, le verdict est tombé : la région de Ségou a occupé le haut du podium ! Un mélange d’excitation et de fierté pour sa délégation. Même s’il était encore difficile pour elle, de prendre conscience de cette victoire. Il s’agit de la consécration de beaucoup de semaines de travail. Montrer à tout le Mali le patrimoine artistique et culturel de la région: l’objectif est rempli. C’était un grand moment d’émotion à Mopti et Ségou, un moment inoubliable à marquer d’une pierre blanche.
Un accueil délirant a été réservé à la troupe régionale lundi dernier dans l’après-midi à l’entrée de la ville – poste de contrôle de Dialabougou – jusqu’au Stade municipal Sory Ibrahim Konandji de Ségou. En tête du cortège, le gouverneur accompagné du préfet, du président du Conseil régional, du maire de la commune urbaine. Un standing ovation qui s’est poursuivi pendant des heures. Beaucoup de félicitations et d’ d’encouragement.
L’histoire retiendra que les nouvelles régions de Bougouni et Dioïla ont occupé respectivement les deuxième et troisième places du podium.
Treize ans après son interruption, la Biennale artistique et culturelle du Mali, grande manifestation artistique a été lancée le 6 juillet dernier par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maiga, à Mopti, à quelque 640 km de Bamako, en présence d’une forte délégation du Burkina Faso conduite par son ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo
Ordinateurs, tablettes et téléphones
Une usine d’assemblage à Bamako
La faiblesse de l’inclusion numérique découle notamment de la cherté des outils de communications. Un obstacle auquel deux investisseurs français et malien ambitionnent de vaincre en ouvrant une usine d’assemblage d’ordinateurs, de tablettes et de Smartphones à Bamako. Danew Talla Electronics, la coentreprise de droit malien formée par la société française Danew et l’entreprise malienne Talla télécom, lorgne le marché malien et ouest-africain avec une gamme de produits de type « Notebook » d’une qualité durable compris dans une fourche allant de 65 000 à 100 000 FCFA.
La capacité de production de l’usine est estimée à 600 000 ordinateurs et tablettes par an. Et l’entreprise espère former 1 000 jeunes maliens sur une période de deux mois pour la maintenance. « Nous allons créer un réseau national de réparateurs d’environ 1 000 personnes dotées de tablettes avec tous les logiciels et les outils nécessaires pour la réparation et la maintenance de nos produits », a souligné Renaud Amiel.
Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a signifié que les différents produits réalisés contribueront à terme à réduire la fracture numérique et à créer des opportunités d’emplois pour la jeunesse.
L’Informateur