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En baisse : Amadou Diallo

Depuis son élection très contestée à Koutiala, il y a de cela un peu plus de deux ans, Amadou Diallo devait travailler à l’unité de la jeunesse au sein de cette

Amadou-Diallo
faitière qu’il est censé diriger. Mais en n’y parvenant pas, il s’est exposé à un renflouement de la fronde contre lui et se voit aujourd’hui ébranlé par une autre crise, la énième qui risque d’être de trop pour le Cnj-Mali. Si au départ les gens essayaient de lui ôter tout mérite, le considérant tout simplement comme le protégé de son prédécesseur qui fait planer son ombre sur le Cnj-Mali, Amadou Diallo n’a pu quand-même rien faire pour se départir de cette image, disons de ce préjugé, et le voilà rattrapé par la situation conflictuelle laissée en jachère depuis les assises nationales houleuses de Koutiala. Au vu de la réaction du ministre qui œuvre déjà pour des assises extraordinaires afin de mettre définitivement à plat les dissensions et divergences au sein du Cnj-Mali, Amadou Diallo se trouve dans une situation pas du tout enviable.

Seydou Mamadou Coulibaly

Ça y est ! On l’annonçait, il est venu ! L’opérateur économique Seydou Mamadou Coulibaly a fait le pas décisif pour entrer dans l’arène politique de façon fracassante. On voit bien que l’homme ne fait pas dans la dentelle car tout est réglé, mesuré, contrôlé, pour une première sortie officielle de déclaration de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Détermination, il l’affiche, mais sans oublier certainement qu’en politique – parfois très politicienne- comme au Mali, on n’est pas dans une logique de normes comme en BTP. En tout cas, son discours très critique, voire très engagé sur la situation du Mali, amène à se demander : Oui, mais pendant tout ce temps où était-il, que disait-il et que faisait-il ? Quand on descend dans l’arène politique pour demander aux Maliens la gestion du pays, naturellement on suscite plus de curiosité. Mais quand la poussière de déclaration de sa candidature se sera dissipée, certainement que des réponses commenceront à surgir. Hum, la politique !
Mamadou Yatassaye, opérateur économique

Mamadou Yattassaye
Le patron des sociétés Mali-Plaques et Transfopam entre autres, un des poids lourds de l’industrie malienne vient de s’installer à la tête du très respectable syndicat des industriels du Mali, l’Organisation patronale des industriels (Opi). Il relaie ainsi Cyril Achcar qui se prévaut d’un très bon bilan. Déjà, des voix s’élèvent pour dire qu’on ne remplace pas Cyril pour parler de questions industrielles, mais on lui succède. Attendons donc de voir ce que fera Mamadou Yatassaye qui a pourtant fait ses preuves au sein d’une autre organisation du secteur privé, notamment le Réseau des entreprises de l’Afrique de l’ouest (Reao). De toute façon, l’Opi vient, encore une fois, de donner une leçon aux politiques en termes de gouvernance organisationnelle et mieux, d’alternance. Si, comme Cyril Achcar, Yatassaye parvient à drainer toutes les énergies et expertises de l’Opi, nul doute que les industriels gagneront leur vraie place dans le Mali nouveau, déjà en chantier.

Colonel Modibo Koné

Colonel Modibo Kone
Le président de la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) abattu à Bamako par deux hommes armés et à califourchon sur une moto, l’image ne plaide pas pour la sécurité dans la capitale malienne. Dommage que cela arrive aussi à un moment où c’est la recrudescence de l’insécurité un peu partout sur le territoire malien. Un véritable cocktail très amer pour le ministre de la Sécurité sur les épaules duquel repose un des pans les plus importants de la feuille de route de la Transition : la Sécurisation du territoire. Pour le moment, son bilan est loin d’être positif car en lieu et place de ses nombreuses tournées, disons visites de terrain, sous l’œil des caméras, le temps presse et les Maliens s’impatientent pour lui réclamer plus d’efficacité, à la place des déclarations d’intention. On a connu la bande à Sanogo, en 2012, ayant promis de régler rapidement la question sécuritaire, mais la suite est connue…Alors, puisque celui qui a été mordu par un serpent a peur d’une simple corde !

Jusqu’il où :

El Hadj Mohamed Sacko

Mais jusqu’où ira Sacko Holding en faveur des populations de Béma, Guédébiné et Fassoudébé, dans le cercle de Kéniéba ? La question vaut son peson d’or car, de mémoire de Maliens, on n’a jamais vu pareils gestes de solidarité de la part d’une entreprise qui doit s’implanter dans une localité pour y exploiter une industrie pouvant causer des dommages aux habitants, notamment une cimenterie. Avant-même de démarrer ses activités, Sacko Holding-sa a décidé d’apporter un soutien symbolique en denrées alimentaires, équipements sanitaires et sportifs aux populations précitées. De quoi nourrir l’espoir qu’en dehors des emplois à offrir, les populations tireront bien profit de l’implantation de la cimenterie dans la localité. Mais puisque les élus qui influencent les populations sont souvent toujours plus exigeants dans pareils cas, au vu du développement des activités de l’usine, jusqu’où Sacko Holding pourra-t-il aller en termes de largesses ?

Wanted

Mais où est donc passé Ousmane Guittèye ?

Les élections consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim) sans Ousmane Guittèye ? C’est pourtant ce qui s’est réellement passé lors du dernier scrutin. Non seulement, il n’était pas candidat, mais il ne se

Ousmane Guitteye, 3ème vice président du Groupement des Commerçants du Mali
Ousmane Guitteye
retrouve nullement dans le bureau qu’on déclare pourtant ouvert et consensuel. Après deux tentatives vaines de se faire élire président de la Ccim, avec tout ce que cela engendre comme folles dépenses et trahisons à subir, Ousmane Guittèye en a certainement tiré des enseignements pour savoir désormais à quoi s’en tenir, même si des esprits malins ont voulu le mettre derrière Sanou Sarr qui a tenté de contrecarrer le plan de réélection de Youssouf Bathily, sans succès.

Une chose est sure : Guittèye avait bien raison de ne pas s’aventurer dans ces élections piégées pour faire rempiler Youssouf Bathily. Mais devait-il rester à l’écart où se contenter d’un poste symbolique de vice-président, dans le Bureau actuel, après avoir proclamé sa victoire volée lors des deux élections auxquelles il a participé ? Cela ne l’aurait pas grandi et dans les milieux d’affaires on lui donne raison.

Source: Aujourd`hui- Mali

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