Au pays de Koita, rien n’étonne. Il y a deux mois, un paisible chef de famille a été emprisonné par le procureur pour avoir répudié sa femme. Le Code pénal punit, certes, la répudiation (fait pour un mari de chasser son épouse) mais encore faut-il qu’il s’agisse de deux époux légalement mariés.
Or, ce n’est que le jour du jugement que le président de séance, Maiga, a découvert que le détenu n’était pas marié légalement, que son « épouse » ne bénéficiait d’aucun acte de mariage et que leurs relations s’apparentaient à un simple concubinage. Là aussi, le juge, prenant ses responsabilités, a ordonné la relaxe immédiate du malheureux détenu.
Tiékorobani
Source: Procès Verbal