En République démocratique du Congo (RDC), après les consultations menées auprès des acteurs politiques et de la société civile, le Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre (CNSA) a donné, ce 21 novembre, sa position par rapport au processus électoral en cours.
Alors que la campagne électorale a officiellement débuté, le Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre (CNSA) a repris trois des principales interrogations au sujet du processus électoral en cours en République démocratique du Congo (RDC) dans un communiqué signé par son président Joseph Olenghankoy jeudi.
Alors que certains observateurs s’interrogent sur la capacité de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) à organiser l’élection présidentielle et les législatives, nationales et provinciales, le 23 décembre, le CNSA insiste sur le respect de cette échéance.
Pour cette institution dite « d’appui à la démocratie », l’actuelle crise politique est née principalement de la non-tenue des élections en 2016. Elle ne peut donc être résolue que par l’organisation des scrutins le 23 décembre 2018, comme prévu par le calendrier électoral.
Décrispation du climat politique
Par rapport aux divergences sur l’usage de la machine à voter, le CNSA ne tranche pas. Il invite cependant la Céni à poursuivre le dialogue avec les acteurs sociopolitiques à travers « un cadre de concertation technique ».
Au sujet du fichier électoral, le CNSA recommande à la Céni d’appliquer les recommandations de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
A la suite de son audit, l’OIF n’avait pas caché son embarras au sujet des électeurs dont les empreintes digitales n’étaient pas prélevées.
Pour ce qui est de la décrispation du climat politique à quelques jours des élections, le CNSA demande au gouvernement « d’aller jusqu’au bout de la libération des prisonniers politiques et d’opinion ».
RFI