Auront-elles lieu enfin ou pas ? Rien n’est moins sûr compte tenu des précédents reports successifs. Toujours est-il que certains observateurs pensent que cette fois est la bonne, d’autant plus que le régime, de leur point de vue, n’a plus besoin de se décrédibiliser davantage.
Mais dans l’éventualité de la tenue de ces communales de novembre prochain, le défi sera de pouvoir organiser le scrutin dans de nombreuses localités en manque ‘’d’Etat malien’’ depuis longtemps.
Certes le pouvoir a mis la loi de son côté en admettant la possibilité de l’organisation partielle des élections, mais cela donnerait quand même un goût d’inachevé que d’aucuns assimilent à un acte volontaire de partition du pays.
Certains acteurs politiques sont convaincus que le moment est favorable au parti au pouvoir qui sait ses concurrents peu préparés pour la compétition. Quoi qu’il en soit, le tout jeune parti dénommé Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) va prendre part à ce test grandeur nature.
Le MSR dirigé par le sieur Aboubacar Abdou Touré a ainsi présenté des candidats en commune II, à Diré (région de Tombouctou) entre autres.
A.D
Source: Le Point