Dans sa stratégie de politique de proximité d’avec l’ensemble de ses compatriotes, Modibo Sidibé n’en finit plus d’innover.
En effet, pour la cérémonie de son investiture comme candidat à la présidentielle de juillet prochain par le Nouveau Pôle Politique (NPP), le 13 mai 2018 au Palais de la Culture Amadou Hampaté BA de Bamako, le président des Fare «An KA Wuli», Modibo Sidibé, a tenu à inviter les chefs de village et les populations des villages de pêcheurs “Bozos” du District de Bamako à une parade de piroguiers sur le fleuve Niger.
L’objectif de cette action inédite dans les annales politiques, sous nos cieux, est, selon les organisateurs, de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur les menaces qui pèsent aujourd’hui sur cette source de vie inestimable pour des millions de riverains aussi bien au Mali que dans toute la sous-région ouest-africaine.
De l’avis du chef de village “Bozo” de N’Golonina (Namansa dan kan), «c’est la toute première fois dans l’histoire de notre pays qu’un candidat à l’élection présidentielle s’intéresse tant à la vie du fleuve Niger et solliciter l’implication des populations dont la vie en dépend entièrement pour interpeller la conscience collective. C’est pourquoi, lui et ses homologues des trois (3) autres villages et campements riverains ont tenu à marquer l’événement par leur présence aux côtés de leurs populations, ne serait-ce que pour encourager et saluer l’initiative prise par Modibo Sidibé et son parti».
C’est dire que lorsqu’on a souci des préoccupations et des aspirations profondes de ses concitoyens, forcément on a une vision globale des questions de développement qui prend en compte tous les défis dont celui de l’environnement ou du développement durable ne peut être aujourd’hui le moindre.
En effet, selon plusieurs études, si rien n’est fait ici et maintenant, le fleuve Niger fera partie de l’histoire dans 50 ans tout au plus. La génération actuelle a-t-elle réellement conscience des conséquences d’un tel désastre pour nos pays et les générations futures ?
Au-delà donc des discours, les politiques doivent s’engager véritablement dans des solutions concrètes en vue de sauver cette manne nourricière pour nos pays.
Le Mali de demain ne se fera jamais sans les agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs. Alors, mieux vaut dès à présent se soucier de la sauvegarde, de la préservation et de la défense des outils de production indispensables pour des communautés entières0. Donc, un geste simple mais fort et très significatif de la part du président des Fare et candidat du NPP à l’élection présidentielle de juillet 2018.
B. PSIDIBE
Source: Le Reporter