En ce mois de Novembre au Mali et partout, la campagne des élections bat son plein. Il est de toute évidence que la marmite politique bout à 100°C. Cette ferveur est justifiée par les préparatifs des élections législatives qui permettront de doter notre pays d’une nouvelle Assemblée Nationale. En particulier Banamba, une Collectivité territoriale du Mali située dans la région de Koulikoro, n’est restée pas en marge de la trempe politique. Les hommes politiques se défendent comme de beaux diables. Quelles sont leurs recettes pour les législatives des 24 novembre et 15 décembre 2013 ?
Nous sommes à une petite centaine de kilomètres de Bamako. A Banamba, Collectivité territoriale du Mali, située dans la 2ème région, la concurrence politique est plus que jamais rude entre les candidats aux élections législatives du 24 novembre et du 15 décembre prochain.
En effet, Banamba, est la capitale de 9communes rurales, où la situation des populations tient au quotidien, le diable par la queue. D’une situation difficile à une situation catastrophique, il n’y a eu qu’un pas. Les douleurs de la commune sont devenues, pour tout dire, à la fois aigues et chroniques du fait de la démission ou du laxisme des uns et des autres. Elles ont pour noms : manque d’eau et d’électricité, la santé, encore un rêve, l’éducation pour tous loin d’être une réalité, les infrastructures et les problèmes liés à l’économie.
Les états-majors de la plupart des partis politiques dans la circonscription électorale de Banamba ne travaillent pas. Ils sont très souvent, mal inspirés et se laissent dominer par des méthodes moins catholiques au détriment des citoyens. Certains analystes durs avec de telles méthodes vont jusqu’à qualifier leurs adeptes de voyous politiques. Par exemple, au cours des campagnes électorales, certains hommes politiques tombent généralement dans les pièges tortueux de grossièretés, de la diffamation et la vaine intimidation.
Dans la foulée, certains militants en profitent pour se faire les poches dans une campagne à l’américaine. Une occasion aussi pour les parents et amis de se frotter les mains avec le séjour long des argentiers de la grande famille durant la campagne.
L’influence du Chérif de Nioro
L’enjeu pendant ces législatives est de jouir de la « Baraka » du Cherif de Nioro. C’est sur cette fibre religieuse que le jeu se gagnera à tout prix. Ainsi, certains leaders politiques conscients de cette donne ont ardemment sollicité l’accompagnement du chérif de Nioro qui y compte des milliers d’adeptes.
Par ailleurs, si l’acharnement dont fait preuve les hommes politiques de Banamba avait été déployé pour le développement du cercle où tout est priorité, on serait aujourd’hui loin et à l’abri de la présente situation chaotique dans le cercle de Banamba.
Source: L’Agora