Le président Abdel Fattah Al-Sissi a prêté serment samedi devant le Parlement, entamant ainsi un deuxième mandat de quatre ans à la tête de l’Egypte où la sécurité et l’économie restent deux défis majeurs.
Au cours d’une session spéciale, retransmise en direct à la télévision d’Etat, la prestation de serment de M. Sissi devant les membres du Parlement et du gouvernement, a été saluée par 21 coups de canons.
Des avions de chasse ont dessiné un drapeau égyptien dans le ciel du Caire et des hélicoptères militaires ont survolé le centre de la capitale au cours de la matinée, au moment où le président égyptien se rendait au siège du Parlement.
M. Sissi, élu une première fois en 2014 après avoir destitué, en tant que chef de l’armée, son prédécesseur islamiste Mohamed Morsi l’année précédente, a été réélu en mars avec plus de 97% des suffrages exprimés.
Il n’a eu aucune opposition sérieuse à affronter. Son unique adversaire, Moussa Mostafa Moussa, un homme politique méconnu du grand public, était un de ses plus fervent soutiens.
Sept ans après la révolte de janvier 2011 qui a provoqué la chute du régime de Hosni Moubarak, M. Sissi devra s’atteler à deux défis majeurs pour son second mandat, la stabilité sécuritaire et le redressement économique.
M. Sissi est régulièrement accusé par les défenseurs des droits de l’Homme de violer les libertés publiques et de réprimer les opposants.
De nombreux opposants et membres de la société civile ont encore été arrêtés ces derniers mois. Parmi eux figurent le blogueur et journaliste Waël Abbas, les blogueurs Chérif Gaber et Chadi Abouzeid ou encore l’opposant Hazem Abdelazim.
AFP