Le Mali traverse une phase décisive de son histoire, marquée par une Transition qui dure depuis plusieurs années et un contexte politique et sécuritaire complexe. Alors que le pays aspire à la stabilité et à la paix, le Général Moussa Sinko Coulibaly, ancien ministre de l’Administration Territoriale et président de la Ligue Démocratique pour le Changement (LDC), a de nouveau appelé, à l’occasion du 7ème anniversaire de son parti, à un retour sans délai à l’ordre constitutionnel. Un appel qui, loin d’être une simple critique, représente une vision constructive pour un Mali plus stable, démocratique et respectueux de ses institutions.
Bamada.net-La Transition en cours, qui a débuté en 2021 après un contexte de crise politique et militaire, est aujourd’hui perçue par beaucoup comme une phase qui dure trop longtemps. Pour le Général Coulibaly, cette situation est intenable. « Nous avons déjà fait quatre années, bientôt cinq. Pour une Transition, c’est une durée exceptionnellement longue », a-t-il souligné. Cette observation n’est pas simplement une critique du processus en cours, mais un constat que le pays ne peut plus se permettre de prolonger indéfiniment l’incertitude politique. Le temps est venu de remettre le pays sur la voie de la stabilité, en rétablissant un cadre constitutionnel et des institutions pleinement fonctionnelles.
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Le message du Général Coulibaly repose sur un principe fondamental : un pays démocratique doit garantir la souveraineté du peuple par le biais d’institutions légitimes et stables. « Pour un pays qui veut rester démocratique, il faut aller le plus rapidement possible vers un retour à l’ordre constitutionnel », a-t-il insisté. Ce principe de retour à la démocratie n’est pas seulement une question de calendrier, mais aussi de respect des aspirations profondes des Maliens. Le peuple a besoin de retrouver ses repères institutionnels, ses droits et sa liberté d’expression à travers un système politique démocratique.
Il est clair que la Transition ne peut pas être un processus sans fin. Son objectif doit être d’instaurer des élections libres et transparentes, de restaurer la Constitution et de remettre le pays sur la voie du progrès. Mais cet objectif ne doit pas être atteint au détriment de la stabilité, de la sécurité et de l’unité nationale. Le retour à l’ordre constitutionnel ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais plutôt comme une opportunité pour le pays de renouer avec ses idéaux démocratiques et de consolider ses institutions.
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Le message de Moussa Sinko Coulibaly, fondé sur des années d’expérience et d’engagement au service du Mali, est clair : il est temps de sortir de l’ambiguïté et de reprendre le chemin d’une démocratie véritablement restaurée. C’est là un défi de taille, mais c’est également une opportunité de redonner espoir aux Maliens et aux Maliennes qui attendent de pouvoir participer pleinement à la gestion de leur destin. La stabilité du pays et son développement économique et social en dépendent.
En tant que média engagé dans l’information et l’analyse des enjeux nationaux, Bamada.net salue ce discours lucide et responsable. Il est primordial que toutes les forces vives de la nation, dans le respect des principes démocratiques, unissent leurs efforts pour construire un Mali meilleur, fondé sur le dialogue, la paix et la consolidation des institutions. La voie vers un retour à l’ordre constitutionnel est celle de la réconciliation, de la transparence et du respect de la volonté du peuple malien.
Le temps du changement est venu. Le Mali mérite un avenir fondé sur la démocratie, la paix et la prospérité pour tous. Il est impératif que nous ne perdions pas de vue cet objectif. Le retour à l’ordre constitutionnel n’est pas un luxe, mais une nécessité pour l’avenir de notre pays.
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Ladji Djiga Sidibé
Source: Bamada.net
