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Editorial : IBK, un symbole de la résistance contre l’adversité

Il a hérité d’un pays presque sous tutelle. Mais en deux ans, il a maintenu le cap, restant fidèle à ses  engagements pour son pays. Ibrahim Boubacar Keita, le président du Mali ne manque pas d’énergie pour faire rayonner notre pays, partout où le devoir l’appelle. Il a fait de la paix un de ses principaux piliers. C’est tout logiquement qu’après la signature des accords pour la paix du 15 mai dernier, la priorité pour cet homme connu pour sa rigueur, sera l’économie. Car si le taux de croissance du pays affiche un bon résultat, des réformes importantes sont en cours pour maintenir et booster davantage la croissance du pays pour les années à venir.

IBK ibrahim boubacar keita rpmIBK est connu pour  être un homme de parole, qui protège les intérêts suprêmes de la nation. C’est sans doute la raison pour laquelle sa position n’a pas varié d’un iota durant les longues négociations en Algérie pour aboutir aux récents accords. Cette intransigeance de l’homme est souvent critiquée par son opposition, à qui il a portant offert un statut sans pareil, sous aucun régime précédent.

Mais l’homme d’Etat aux idées clairvoyantes prend toujours le peuple à témoin, car c’est lui, le peuple qui l’a porté à la Magistrature suprême parce qu’il a cru et continu de croire en l’homme malien.

Ceux qui le critiquent à tort et à travers veulent lui faire faire en deux années, ce que le Mali n’a pas pu réaliser depuis les indépendances. Et la présence de la Minusma sur le sol malien n’arrange rien. Malgré toutes sortes de pression qu’il a subies et continue de subir, IBK refuse d’être le valet des grandes puissances. On le traite souvent d’ultranationaliste. Sur sa page Facebook, un internaute réagissait, en juin dernier, suite aux accords en ces termes : « tout le peuple malien vous regarde. J’ai confiance en vous et en votre Premier ministre. Car vous nous prouvez à suffisance ce que vaut la patience, ce n’est pas avec la fougue de la jeunesse que nous allons atteindre ce résultat. » Cette patiente qu’incarne le président, qui voit plus loin que Koulouba, est le résultat de plusieurs années de luttes, au service du peuple malien. Infatigable, il n’a jamais manqué à l’appel du peuple, parfois même au détriment de ses propres ambitions. Comme en 2000, lorsqu’il démissionne de son poste de Premier ministre. Son «dernier combat» pour le Mali, c’est à la postérité qu’Ibrahim Boubacar Keita le consacre.

A soixante-dix ans, ce musulman très pieux n’a peur que de Dieu seul. Très serein, il laisse chacun raconter ce qu’il pense. Certaines critiques vont même jusqu’à dire que le pays est à genoux, alors que les fonctionnaires sont payés régulièrement et à temps. Parce qu’il a voulu combattre la corruption, une gangrène pour l’avenir du pays, il est devenu persona non grata pour une minorité d’hommes politiques instrumentalisés par des hommes d’affaires véreux et certains médias aux ordres, qui s’agitent comme des chiens aboyant au passage d’une caravane. Mais IBK n’en démord pas. Sa vie est le symbole de la résistance contre l’adversité.

Aliou Badara Diarra

 

source : L’Enquêteur

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