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Edito : Kati , un Dialogue National Inclusif mal engagé

La justification du dialogue national inclusif est que sous diverses formes, l’opposition avait réclamé cela tout en pensant qu’il peut être une stratégie de sortie de crise multidimensionnelle à laquelle le pays est confronté.il a été ressenti comme une nécessité par toutes les forces vives de la nation. Des dispositions ont été prises par le Gouvernement en mettant en place un triumvirat comme facilitateur et un comité national d’organisation. Ces organes ont entamé des entretiens avec toutes les couches sociales et les forces vives de la nation. Ce premier travail a abouti à l’élaboration d’un  terme de référence, même si les points de vue de l’opposition en tant qu’initiatrice n’ont pas été pris en compte. Ces termes de référence ont défini un cadre de discussion, les qualités de citoyens devant prendre part, le temps durant  lequel les débats auront lieu et un calendrier pour ce faire.

C’est ainsi que ledit dialogue s’est tenu presque dans 661 communes à la base les 7 et 8 octobre 2019. La commune de Siby a tenu son dialogue à cette période et les conclusions et recommandations ont fait l’objet de transmission au Préfet de Kati. Au cours des débats, les participants ont mis en place de façon consensuelle un président, un vice-président et deux rapporteurs.

La prochaine étape de ce dialogue national inclusif s’est tenue à la Préfecture de Kati du 14 au 15 octobre 2019. Dans le document de méthodologie, à la page 20 au point 6.3.1 il est défini que les participants à ce niveau sont entre autres les présidents, vice-présidents et les rapporteurs en ce qui concerne les communes.

Apparemment, cela n’a pas été le cas pour la commune de Siby. Les personnes désignées par le sous-préfet ou le Préfet ont été le Maire, le rapporteur et le sous-préfet de la commune de Siby. Ce qui semble être en porte à faux avec la méthodologie adoptée au préalable et dont les copies sont disponibles avec tous les participants. Si ce n’est pas le cas, nous nous demandons donc s’il y a eu un autre document relatif aux participants, dont nous n’avons pas connaissance. Il s’agit de savoir maintenant si les sous-préfets et les préfets doivent faire à leur tête en éliminant les intellectuels des communes.

Nous attirons l’attention du triumvirat sur cette situation qui dans l’avenir pourra porter préjudice à la qualité des débats, si déjà on traite certains d’être contre le Président alors que l’exercice a pour but de sauver le Mali.

Dans tous les cas les intellectuels de la commune de Siby ont été écartés du dialogue au niveau du cercle de Kati.

Le Carréfour

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