Deux géants miniers décident de s’unir pour ne faire qu’un. C’est le pari de la société Sud-africaine Rangold Ressources et la société Canadienne Barrick Gold. Au cours d’une rencontre avec la presse, ce mardi à Bamako, le PDG de Rangold a donné les détails de cette fusion en cours.
«Il ne s’agit pas d’une absorption mais bien d’une fusion», insiste Marc Bristow PDG de Rangold Ressources. Si c’était une absorption, indique-t-il, les dirigeants de Rangold ne seraient pas aussi bien placés dans la prochaine entreprise à naître. En effet dans l’organigramme du « Nouveau Barrick » présenté aux journalistes, John L. Thornton, l’actuel Président Exécutif du conseil de Barrick Gold Corporation, reste à son poste. En second, arrive Marc Bristow comme Président et PDG du groupe. Selon le conférencier, les autres postes dans le nouveau groupe seront repartis «équitablement».
L’idée de la fusion vient de Rangold. Après des discutions avec sept sociétés minières, Barrick semblait être la meilleure, affirme Marc Bristow. C’est une société minière internationale avec trois mines de rang mondial mais avec quelques problèmes de gestion. Quant à Rangold, elle est la société minière la plus performante avec deux mines de classe mondiale Kibali (RDC) et Loulou Gounkoto (Mali). Pour concrétiser la fusion, le PDG de Rangold était lundi dernier à Washington. Une autre rencontre y est prévue la semaine prochaine, entre les dirigeants les deux sociétés.
Mamadou TOGOLA
La rédaction