Le Conseil de la banque centrale, sécurité alimentaire, impôt sur les sociétés sont les principaux titres de la presse marocaine nationale parue ce lundi.+L’Économiste+ rapporte que le Conseil de la banque centrale, prévu demain mardi 27 septembre, se tient dans un contexte difficile aussi bien sur le plan national qu’international. Un contexte marqué par des tensions inflationnistes à des niveaux historiques, le fort ralentissement de la croissance économique (les prévisions font état d’un taux en dessous de 1% pour 2022) ainsi que les tours de vis des Banques centrales internationales aussi bien la FED que la BCE pour faire face aux vagues inflationnistes, souligne-t-il. +Aujourd’hui le Maroc+, qui évoque la question de la sécurité alimentaire, écrit que c’est une véritable stratégie mise en œuvre pour garantir l’approvisionnement normal en céréales. Dans un contexte marqué par une récolte en baisse en raison des conditions climatiques et surtout l’impact des tensions géopolitiques sur le marché international, le Maroc a mis sur pied un dispositif pour éviter un impact sur les besoins du marché local. Dans ce sens, le Royaume a multiplié les pays fournisseurs. Les principaux marchés approvisionnant le Maroc sont la France et l’Argentine et dans une moindre mesure le Brésil, fait-il savoir. Selon les projections du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, l’état des stocks dans ces pays et les données relatives à leurs dernières récoltes rassurent sur leurs capacités d’importation pour la campagne 2022-2023. +Le Matin+ indique que le gouvernement a proposé une baisse de l’Impôt sur le Revenu et refusé une hausse des salaires. Après une première réunion, tenue jeudi dernier, avec le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, plusieurs sources syndicales ont affirmé que le gouvernement n’est pas sur la même longueur d’ondes que les partenaires sociaux, notamment sur la question de la hausse des salaires. Cette mesure n’est pas programmée dans l’offre gouvernementale, assure une source syndicale. La possibilité d’une baisse au niveau de l’IR a été discutée, mais reste en dessous des attentes des centrales syndicales, affirme la même source, citée par le quotidien.